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MAROC. Au cours de son 28e sommet à Addis Abeba, l'Union africaine (UA) a décidé de réintégrer, lundi 30 janvier 2017 au soir, le Maroc en son sein avec trente-neuf voix acquises (pour vingt-huit exigées au minimum) sur les cinquante-quatre pays membres.
Si le retour de Rabat, qui devient le 55e membre de l'assemblée, ne faisait aucun doute, il s'agit en revanche d'une décision historique. Cette arrivée devrait bouleverser l'avenir de l'institution née en 2002 dans la continuité de l'Organisation de l'Unité Africaine. C'est cette OUA que le Maroc avait quitté en 1984 pour protester contre l'admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). La RASD, proclamée par le Polisario, réclame un territoire, le Sahara occidental, que le Maroc considère comme le sien. L'Onu l'a proclamé territoire non autonome.
Reste à savoir, maintenant que le Maroc se trouve dans la place, quelle sera son attitude face à ce membre qui siègera auprès de lui. Après avoir troqué sa politique de la chaise vide, pour une stratégie pro-active qui lui a permis de réintégrer l'UA six mois après en avoir exprimé le désir, Rabat pourrait bien demander l'éviction de la RASD. A contrario, les membres de l'UA pourraient aussi bien faire pression pour que le nouvel entrant accepte un référendum d'autodétermination sur le Sahara occidental.
En tout cas, l'Union africaine gagne un renfort de poids en accueillant la sixième puissance économique du continent.
Le ministre des Affaires étrangères tchadien Moussa Faki Mahamat, élu nouveau président de la commission de l'UA en remplacement de NKosazana Dlamini-Zuma (candidate à l'élection présidentielle en Afrique du Sud), va devoir gérer cette cohabitation mais aussi la rivalité Maroc-Algérie.
Lire aussi : L'Union africaine prépare le retour de son fils prodigue, le Maroc
Si le retour de Rabat, qui devient le 55e membre de l'assemblée, ne faisait aucun doute, il s'agit en revanche d'une décision historique. Cette arrivée devrait bouleverser l'avenir de l'institution née en 2002 dans la continuité de l'Organisation de l'Unité Africaine. C'est cette OUA que le Maroc avait quitté en 1984 pour protester contre l'admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). La RASD, proclamée par le Polisario, réclame un territoire, le Sahara occidental, que le Maroc considère comme le sien. L'Onu l'a proclamé territoire non autonome.
Reste à savoir, maintenant que le Maroc se trouve dans la place, quelle sera son attitude face à ce membre qui siègera auprès de lui. Après avoir troqué sa politique de la chaise vide, pour une stratégie pro-active qui lui a permis de réintégrer l'UA six mois après en avoir exprimé le désir, Rabat pourrait bien demander l'éviction de la RASD. A contrario, les membres de l'UA pourraient aussi bien faire pression pour que le nouvel entrant accepte un référendum d'autodétermination sur le Sahara occidental.
En tout cas, l'Union africaine gagne un renfort de poids en accueillant la sixième puissance économique du continent.
Le ministre des Affaires étrangères tchadien Moussa Faki Mahamat, élu nouveau président de la commission de l'UA en remplacement de NKosazana Dlamini-Zuma (candidate à l'élection présidentielle en Afrique du Sud), va devoir gérer cette cohabitation mais aussi la rivalité Maroc-Algérie.
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