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TUNISIE. Alors que Mohamed Fadhel Abdelkefi, ministre tunisien du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, entame à Paris une tournée européenne pour promouvoir l 'image de la Tunisie et favoriser les investissements (lire plus bas), l'UGTT annonce un rejet "catégorique" au budget 2017.
Le bureau exécutif national de l'Union générale tunisienne du travail fustige le projet de loi de finance 2017 présenté par le gouvernement du nouveau premier ministre Youssef Chahed. Ce texte est formaté pour une reprise de la croissance à 2,5%. Il doit encore être soumis à l'ARP (Assemblée des représentants du peuple) avant de pouvoir être adopté.
Le syndicat butte notamment sur le gel des salaires prévu, au moins, pendant un an dans la fonction publique. Mais aussi sur l'absence de la part du gouvernement d'une "véritable volonté de lutter contre la corruption et la contrebande et de de faire face à l'évasion fiscale".
L'UGTT appelle, dans un communiqué et contre l'austérité, "tous les travailleurs dans tous les secteurs à se mobiliser pour défendre leurs droits et empêcher qu'on leur fasse porter les échecs des politiques suivies". Un mot d'ordre dont l'écho devrait être retentissant tant est puissante cette importante centrale syndicale tunisienne. Elle a été un acteur majeur du changement de régime dans le pays en 2011, l'artisane de la nouvelle constitution en 2014 et se trouve co-détentrice du prix Nobel de la Paix en 2015.
Le bureau exécutif national de l'Union générale tunisienne du travail fustige le projet de loi de finance 2017 présenté par le gouvernement du nouveau premier ministre Youssef Chahed. Ce texte est formaté pour une reprise de la croissance à 2,5%. Il doit encore être soumis à l'ARP (Assemblée des représentants du peuple) avant de pouvoir être adopté.
Le syndicat butte notamment sur le gel des salaires prévu, au moins, pendant un an dans la fonction publique. Mais aussi sur l'absence de la part du gouvernement d'une "véritable volonté de lutter contre la corruption et la contrebande et de de faire face à l'évasion fiscale".
L'UGTT appelle, dans un communiqué et contre l'austérité, "tous les travailleurs dans tous les secteurs à se mobiliser pour défendre leurs droits et empêcher qu'on leur fasse porter les échecs des politiques suivies". Un mot d'ordre dont l'écho devrait être retentissant tant est puissante cette importante centrale syndicale tunisienne. Elle a été un acteur majeur du changement de régime dans le pays en 2011, l'artisane de la nouvelle constitution en 2014 et se trouve co-détentrice du prix Nobel de la Paix en 2015.
Tunisia 2020 en préparation

La Tunisie tente d'attirer à nouveau les investissements avec un nouveau Code de l'investissement (photo F.Dubessy)
Se trouvant en "état d'urgence économique" selon Fadhel Abdelkéfi, la Tunisie organisera, les 29 et 30 novembre à Tunis, une grande conférence internationale sur l'investissement baptisée Tunisia 2020. Le gouvernement va y exposer son plan de réformes destiné à attirer les investissements et notamment les IDE (Investissements directs à l'étranger). Il est encadré par un nouveau Code d'investissements et une loi d'urgence économique instaurant un guichet unique pour toute question à l'administration. Parallèlement, la France a signé avec la Tunisie début octobre 2016 un accord de coopération bilatérale portant sur la modernisation de l'administration publique.
Lundi 17 octobre 2016, les vingt-huit pays de l'Union européenne réunis au Luxembourg ont décidé de doubler, à 300 M€, l'aide financière destinée à la Tunisie pour 2017. Justement pour soutenir les nombreuses réformes nécessaires à remettre sur les rails le pays. Dans leur document de conclusion, les Européens indiquaient : "les avancées politiques ne pourront être inscrites dans la durée que si elles sont accompagnées par des avancées économiques de même envergure".
Béji Caïd Essebsi, le président tunisien, a prolongé, mardi 18 octobre 2016, l'état d'urgence de trois mois, jusqu'à janvier 2017.
Voir le projet de loi de Finance 2017
Lundi 17 octobre 2016, les vingt-huit pays de l'Union européenne réunis au Luxembourg ont décidé de doubler, à 300 M€, l'aide financière destinée à la Tunisie pour 2017. Justement pour soutenir les nombreuses réformes nécessaires à remettre sur les rails le pays. Dans leur document de conclusion, les Européens indiquaient : "les avancées politiques ne pourront être inscrites dans la durée que si elles sont accompagnées par des avancées économiques de même envergure".
Béji Caïd Essebsi, le président tunisien, a prolongé, mardi 18 octobre 2016, l'état d'urgence de trois mois, jusqu'à janvier 2017.
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