
L'objectif de ces nouvelles règles est aussi de mieux cibler les contrôles dans les ports de l'Union européenne (photo F.Dubessy).
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EUROPE. La Commission européenne va créer, à partir du 1er janvier 2011, un registre en ligne pour les navires de commerce et le transport de passagers.
Les résultats des inspections de sécurité dans les ports de l’Union y seront consignés. But affiché : « mettre à l’index » les compagnies déficientes sur les éléments vitaux de sécurité et « faire la promotion » de celles qui ont de bons résultats.
«Nous connaissons les conséquences ravageuses, en termes de pertes tragiques ou de dommages écologiques majeurs, de catastrophes maritimes telles que le naufrage du ferry Estonia, de l’Erika ou encore du Prestige. J’ai toujours été absolument convaincu du pouvoir de la transparence », plaide Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne responsable des transports.
«Nous connaissons les conséquences ravageuses, en termes de pertes tragiques ou de dommages écologiques majeurs, de catastrophes maritimes telles que le naufrage du ferry Estonia, de l’Erika ou encore du Prestige. J’ai toujours été absolument convaincu du pouvoir de la transparence », plaide Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne responsable des transports.
Le système reposera sur un outil informatique commun, exploité par l’Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM). Il doit permettre en pratique de passer d’une logique nationale de contrôle à une logique européenne.
Sur les 80 000 navires qui font escale chaque année dans les ports européens, l’Europe impose d’en inspecter 25%.
Mais le choix des navires contrôlés incombait jusque là aux pays membres, la coordination entre les autorités étant « limitée » de l’aveu même de l’Union européenne.
Mais le choix des navires contrôlés incombait jusque là aux pays membres, la coordination entre les autorités étant « limitée » de l’aveu même de l’Union européenne.
Avec le nouveau système, les « mauvais élèves » devraient être pointés du doigt et inspectés plus fréquemment que les bons. Autre atout, selon l’UE : la mise en place de critères de contrôle paneuropéens, pour éviter que des navires aillent faire escale dans les ports réputés moins regardants.