
Bruno Le Maire défend l'idée de la création d'euro-obligations pour mieux assurer la relance après la crise du coronavirus (photo : Ministère français de l'Economie et des Finances)
U.E.. La réunion, depuis mardi 7 avril 2020 en visio-conférence, des ministres des Finances de l'Union européenne reste pour le moment infructueuse. "Après 16 heures de négociations, pas d'accord à l'#Eurogroupe sur la réponse économique à la crise du #coronavirus. Nous reprenons demain (NDLR : jeudi 9 avril 2020)", le message twitter de Bruno Le Maire en dit long. Le ministre français de l'Economie et des Finances appelle "tous les Etats européens à être à la hauteur des enjeux exceptionnels pour parvenir à un accord ambitieux." Le président de l'Eurogroupe, Mario Centeno avait lui également twitter "après 16 heures de discussions, nous nous sommes rapprocher d'un accord, mais nous n'y sommes pas encore."
Durant la visioconférence, comme le rapporte plusieurs médias, Bruno Le Maire a été véhément jusqu'à lancer, "alors que nous comptons des centaines et des milliers de morts, les ministres des finances jouent sur les mots et les adjectifs. C’est une honte pour les ministres des Finances, une honte pour l’Eurogroupe et une honte pour l’Europe. Nous devons avoir une compréhension commune de la gravité de la crise et décider d'une réponse commune forte." Le ministre français avertit : "Nous serons jugés sévèrement d’abord par les marchés, puis par nos populations puis par d’autres pays qui nous verront incapables de surmonter nos divergences de vues."
Durant la visioconférence, comme le rapporte plusieurs médias, Bruno Le Maire a été véhément jusqu'à lancer, "alors que nous comptons des centaines et des milliers de morts, les ministres des finances jouent sur les mots et les adjectifs. C’est une honte pour les ministres des Finances, une honte pour l’Eurogroupe et une honte pour l’Europe. Nous devons avoir une compréhension commune de la gravité de la crise et décider d'une réponse commune forte." Le ministre français avertit : "Nous serons jugés sévèrement d’abord par les marchés, puis par nos populations puis par d’autres pays qui nous verront incapables de surmonter nos divergences de vues."
La solution des "coronabonds"
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L'Eurogroupe n'arrive pas à se mettre d'accord sur le plan de soutien qui dispose d'une enveloppe de plus de 500 mrds€ dont une ligne de crédit de 240 mrds€ fournie par le Mécanisme européen de stabilité (MES), un programme d'investissement de 200 mrds€ pour les Pme (abondé par la Banque européenne d'investissement) et le déblocage de 100 mrds€ par la Commission européenne pour aider les Etats membres à financer les mesures de chômage partiel.
Les pays du Sud de l'Europe, et au premier rang l'Italie, la plus touchée par la pandémie, mais aussi le Luxembourg, réclament la création d'euro-obligations aussi dénommés "coronabonds" ou "eurobonds" pour relancer l'économie à la fin de la crise.
Ceux du Nord, principalement l'Allemagne et les Pays-Bas, demeurent contre cet instrument de dette commun. Il serait financé par les Etats membres en fonction de leur Produit intérieur brut (PIB) et pourrait dépasser les 400 mrds€.