Voir aussi
-
Pierre Vallaud : "La démocratie n'a pas abouti au Sud et à l'Est de la Méditerranée"
-
Les banques européennes raffolent toujours autant des paradis fiscaux
-
Evaluating the Impacts of the COVID-19 Pandemic on Income Distribution and Poverty in Turkey
-
Lebanon in the Midst of Multiple Crises : Hope Born Out of Despair
-
Economic Policy Responses to COVID-19 : the Case of EU and Non-EU Mediterranean Countries
MEDITERRANEE. Alors que l'Union européenne (UE) dévoilera, mardi 5 décembre 2017, sa liste noire des paradis fiscaux, Oxfam compte apporter sa pierre à l'édifice. L'ONG a donc passé au tamis des propres critères de Bruxelles quatre-vingt douze pays dans le monde dont les vingt-huit Etats membres de l'UE alors que cette dernière a bien précisé que sa liste ne comprendrait que des pays tiers.
" Notre rapport dresse la liste noire des paradis fiscaux telle que l’UE devrait la présenter la semaine prochaine si elle appliquait objectivement ses propres critères sans céder aux pressions politiques. Cependant, l’opacité dans laquelle cette liste est élaborée tient les citoyennes et citoyens à l’écart et laisse les paradis fiscaux libres d’user de leur influence politique et économique pour éviter d’y figurer. Le risque est grand, de voir l’UE aboutir à une liste noire vide ou réduite", commente Manon Aubry, porte-parole d'Oxfam France.
L'enquête de l'ONG lui permet de suggérer à l'UE dans un rapport intitulé "Liste noire ou carte blanche à l'évasion fiscale", de mettre au moins trente-cinq pays non membres et quatre Etats membres (Malte, Irlande, Luxembourg et Pays-Bas) sur cette liste. Parmi les pays méditerranéens concernés figurent donc Malte mais aussi l'Albanie, l'Ancienne république yougoslave de Macédoine, la Bosnie-Herzégovine, Gibraltar, le Monténégro et la Serbie.
"La France a également l’occasion de dépasser le ridicule actuel de sa liste de paradis fiscaux, qui ne comporte guère que 7 juridictions, dont aucun Etat cité par les Paradise Papers. Pour être crédible dans la lutte contre l’évasion fiscale, la France doit non seulement défendre une liste ambitieuse au niveau européen mais elle peut aller plus loin en s’attaquant aux pratiques fiscales dommageables de ses voisins européens", indique Manon Aubry.
Oxfam lutte contre la pauvreté et les inégalités et sa porte-parole française note que "les paradis fiscaux permettent une évasion fiscale d'une ampleur considérable. Ils privent les pays de centaines de milliards de dollars, alimentant la pauvreté et les inégalités. S'ils compte vraiment combler le fossé entre les riches et les pauvres, les pays européens doivent placer l'intérêt de leurs citoyennes et citoyens au-dessus de celui des paradis fiscaux et des multinationales."
Voir le rapport d'Oxfam sur les paradis fiscaux
" Notre rapport dresse la liste noire des paradis fiscaux telle que l’UE devrait la présenter la semaine prochaine si elle appliquait objectivement ses propres critères sans céder aux pressions politiques. Cependant, l’opacité dans laquelle cette liste est élaborée tient les citoyennes et citoyens à l’écart et laisse les paradis fiscaux libres d’user de leur influence politique et économique pour éviter d’y figurer. Le risque est grand, de voir l’UE aboutir à une liste noire vide ou réduite", commente Manon Aubry, porte-parole d'Oxfam France.
L'enquête de l'ONG lui permet de suggérer à l'UE dans un rapport intitulé "Liste noire ou carte blanche à l'évasion fiscale", de mettre au moins trente-cinq pays non membres et quatre Etats membres (Malte, Irlande, Luxembourg et Pays-Bas) sur cette liste. Parmi les pays méditerranéens concernés figurent donc Malte mais aussi l'Albanie, l'Ancienne république yougoslave de Macédoine, la Bosnie-Herzégovine, Gibraltar, le Monténégro et la Serbie.
"La France a également l’occasion de dépasser le ridicule actuel de sa liste de paradis fiscaux, qui ne comporte guère que 7 juridictions, dont aucun Etat cité par les Paradise Papers. Pour être crédible dans la lutte contre l’évasion fiscale, la France doit non seulement défendre une liste ambitieuse au niveau européen mais elle peut aller plus loin en s’attaquant aux pratiques fiscales dommageables de ses voisins européens", indique Manon Aubry.
Oxfam lutte contre la pauvreté et les inégalités et sa porte-parole française note que "les paradis fiscaux permettent une évasion fiscale d'une ampleur considérable. Ils privent les pays de centaines de milliards de dollars, alimentant la pauvreté et les inégalités. S'ils compte vraiment combler le fossé entre les riches et les pauvres, les pays européens doivent placer l'intérêt de leurs citoyennes et citoyens au-dessus de celui des paradis fiscaux et des multinationales."
Voir le rapport d'Oxfam sur les paradis fiscaux