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Achim Steiner photo Rama, Wikimedia Commons
MONDE. L'Organisation internationale du travail ne tarit pas d'éloges sur l'économie verte dans son rapport publié à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement du 5 juin 2012 sur le thème "Économie verte : en faites-vous partie ?".
Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) espère, grâce à ce rapport, ouvrir la voie à "de meilleures conditions de vie" et offrir certaines perspectives "dans un monde troublé, plein de défis (...) alors que les dirigeants préparent et planifient le Sommet Rio+20".
Le résumé exécutif du rapport tend à démontrer que "le modèle de développement actuel n’est pas viable, pas seulement pour l’environnement, mais aussi d’un point de vue économique, social et d’emploi". L'inefficacité du modèle de développement actuel, tel que décrit par le rapport, pourrait engendrer "une instabilité systémique croissante liée au secteur financier dont le coût pour les entreprises et les travailleurs dans l’économie réelle est particulièrement élevé".
Selon l'étude, si le modèle économique n'évolue pas, "les niveaux de productivité en 2030 seront de 2,4 % inférieurs à ceux d’aujourd’hui et de 7,2 % inférieurs d’ici à 2050". De plus, dans une bonne partie de l’Afrique et dans certaines régions d’Europe, la proportion des dépenses d’énergie pour les ménages modestes serait trois fois supérieure – et parfois jusqu’à 20 fois – à celle des ménages aisés.
Mais l'économie verte serait en marche créant déjà des dizaines de millions d'emplois. Selon l'OIT, le nombre d'emplois relevant du secteur des énergies renouvelables augmenterait à un rythme global de 21% par an et avoisinerait aujourd'hui près de 5 millions de travailleurs.
Par exemple, dans l’Union européenne, 14,6 millions d’emplois directs et indirects "protègent la biodiversité et réhabilitent les ressources naturelles et les forêts". En Espagne, on recenserait, de nos jours, plus d’un demi-million d’emplois dans la production de biens et de services écologiques. La Turquie fait partie des pays qui intègrent le plus d'emplois dans le secteur primaire (agriculture) avec 23,7% de sa population travaillant dans celui-ci (en Italie 20,5% et en France 15%).
À elle seule, l'économie verte, pourrait créer, selon l'OIT, entre 15 et 60 millions d’emplois supplémentaires à l’échelle mondiale.
Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) espère, grâce à ce rapport, ouvrir la voie à "de meilleures conditions de vie" et offrir certaines perspectives "dans un monde troublé, plein de défis (...) alors que les dirigeants préparent et planifient le Sommet Rio+20".
Le résumé exécutif du rapport tend à démontrer que "le modèle de développement actuel n’est pas viable, pas seulement pour l’environnement, mais aussi d’un point de vue économique, social et d’emploi". L'inefficacité du modèle de développement actuel, tel que décrit par le rapport, pourrait engendrer "une instabilité systémique croissante liée au secteur financier dont le coût pour les entreprises et les travailleurs dans l’économie réelle est particulièrement élevé".
Selon l'étude, si le modèle économique n'évolue pas, "les niveaux de productivité en 2030 seront de 2,4 % inférieurs à ceux d’aujourd’hui et de 7,2 % inférieurs d’ici à 2050". De plus, dans une bonne partie de l’Afrique et dans certaines régions d’Europe, la proportion des dépenses d’énergie pour les ménages modestes serait trois fois supérieure – et parfois jusqu’à 20 fois – à celle des ménages aisés.
Mais l'économie verte serait en marche créant déjà des dizaines de millions d'emplois. Selon l'OIT, le nombre d'emplois relevant du secteur des énergies renouvelables augmenterait à un rythme global de 21% par an et avoisinerait aujourd'hui près de 5 millions de travailleurs.
Par exemple, dans l’Union européenne, 14,6 millions d’emplois directs et indirects "protègent la biodiversité et réhabilitent les ressources naturelles et les forêts". En Espagne, on recenserait, de nos jours, plus d’un demi-million d’emplois dans la production de biens et de services écologiques. La Turquie fait partie des pays qui intègrent le plus d'emplois dans le secteur primaire (agriculture) avec 23,7% de sa population travaillant dans celui-ci (en Italie 20,5% et en France 15%).
À elle seule, l'économie verte, pourrait créer, selon l'OIT, entre 15 et 60 millions d’emplois supplémentaires à l’échelle mondiale.

L'Organisation internationale du travail cultive l'espoir d'une économie verte poussée à son paroxysme
L'Organisation internationale du travail prône en ce sens l'introduction d'une "réforme de la fiscalité environnementale, en particulier une écotaxe, qui reporte le poids du prélèvement du travail vers l’usager et le pollueur".
Les investisseurs doivent voir la vie en vert, et démultiplier leurs engagements dans "les sources d’énergie propres et modernes, les logements à haut rendement énergétique, la production manufacturée et les transports, l’agriculture durable et les infrastructures rurales, ainsi que la réhabilitation des services écosystémiques".
Également, le rapport tend à soutenir les Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans la transition écologique, car "le rôle des PME dans la transformation vers une économie plus verte sera vital pour réussir l’écologisation de l’économie, en particulier en termes sociaux et d’emploi".
Juan Somavia, directeur général du Bureau International du Travail (BIT) conjure les pays à mettre "de toute urgence (...) un ensemble cohérent de politiques qui placent l’homme et la planète au centre".
Télécharger l'intégralité du rapport (en anglais)
Voir aussi : MED 2012 veut partager une croissance durable car verte
Aux racines de la croissance verte en région Méditerranée
Le CES du Maroc aimerait traduire le développement durable en emplois
Les investisseurs doivent voir la vie en vert, et démultiplier leurs engagements dans "les sources d’énergie propres et modernes, les logements à haut rendement énergétique, la production manufacturée et les transports, l’agriculture durable et les infrastructures rurales, ainsi que la réhabilitation des services écosystémiques".
Également, le rapport tend à soutenir les Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans la transition écologique, car "le rôle des PME dans la transformation vers une économie plus verte sera vital pour réussir l’écologisation de l’économie, en particulier en termes sociaux et d’emploi".
Juan Somavia, directeur général du Bureau International du Travail (BIT) conjure les pays à mettre "de toute urgence (...) un ensemble cohérent de politiques qui placent l’homme et la planète au centre".
Télécharger l'intégralité du rapport (en anglais)
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