
La réunion s'est déroulée à Ghadamès en Libye sous la houlette de Stephanie Williams, représentante spéciale par intérim pour la Libye du Secrétaire général de l'Onu (photo : Manul)
Voir aussi
-
Les Présidents du Parlement et du Haut Conseil d’État libyens vont se réunir à Genève
-
Le Liban menace d'expulser les réfugiés syriens s'il n'obtient pas 3,2 mrds$ d'aides internationales
-
Le Parlement libyen approuve le budget du gouvernement rival
-
L'Onu donne une semaine aux rivaux libyens pour s'entendre sur un cadre électoral
-
L'Algérie durcit ses sanctions contre l'Espagne avec un boycott des produits ibériques
LIBYE. Réunis du 2 au 4 novembre 2020 à Ghadamès (Ouest de la Libye) pour une commission militaire mixte, les différentes parties libyennes ont avancé sur la préparation de l'avenir de la Libye, après la guerre civile.
Menées sous l'égide de l'Onu, les discussions ont principalement porté sur les modalités de mise-en-œuvre du cessez-le-feu signé vendredi 23 octobre 2020 à Genève. "Nous pouvons voir les avantages, les fruits du travail de la Commission militaire mixte sur le terrain ici en Libye", se réjouit Stephanie Williams, représentante spéciale par intérim du secrétaire général des Nations unies pour la Libye. Dirigeant également la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), elle se félicite, dans un communiqué paru mercredi 4 novembre 2020, de l'"échange continu de détenus depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu".
Ce quatrième round de négociations entamées en février 2020 a permis de constater que toutes les installations pétrolières fonctionnent, tout comme la production de pétrole. Selon la National Oil Corporation (NOC), la production journalière atteint les 800 000 barils/jour. " Nous travaillons à la reprise des vols pour permettre aux habitants du sud d'avoir une connexion avec d'autres villes de Libye", précise Stephanie Williams.
La prochaine réunion se déroulera le 9 novembre 2020 à Tunis et consistera en des pourparlers politiques dans le cadre du Forum de dialogue politique inter-libyen. "Nous devrons travailler avec les soixante-quinze participants (du Forum) sur une feuille de route politique tournée vers l'avenir avec comme objectifs clés la programmation des élections nationales", commente Stephanie Williams. Et d'ajouter, "ce que nous demandons, c'est que la classe politique (libyenne) atteigne le niveau de responsabilité que nous avons vu présentement au sein de la Commission militaire mixte (...) Nous savons que des jeux se jouent maintenant, nous voyons les manoeuvres tout autour de nous de ce que nous appelons le parti du 'statu quo'. Cela ne fonctionnera pas."
Menées sous l'égide de l'Onu, les discussions ont principalement porté sur les modalités de mise-en-œuvre du cessez-le-feu signé vendredi 23 octobre 2020 à Genève. "Nous pouvons voir les avantages, les fruits du travail de la Commission militaire mixte sur le terrain ici en Libye", se réjouit Stephanie Williams, représentante spéciale par intérim du secrétaire général des Nations unies pour la Libye. Dirigeant également la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), elle se félicite, dans un communiqué paru mercredi 4 novembre 2020, de l'"échange continu de détenus depuis la signature de l'accord de cessez-le-feu".
Ce quatrième round de négociations entamées en février 2020 a permis de constater que toutes les installations pétrolières fonctionnent, tout comme la production de pétrole. Selon la National Oil Corporation (NOC), la production journalière atteint les 800 000 barils/jour. " Nous travaillons à la reprise des vols pour permettre aux habitants du sud d'avoir une connexion avec d'autres villes de Libye", précise Stephanie Williams.
La prochaine réunion se déroulera le 9 novembre 2020 à Tunis et consistera en des pourparlers politiques dans le cadre du Forum de dialogue politique inter-libyen. "Nous devrons travailler avec les soixante-quinze participants (du Forum) sur une feuille de route politique tournée vers l'avenir avec comme objectifs clés la programmation des élections nationales", commente Stephanie Williams. Et d'ajouter, "ce que nous demandons, c'est que la classe politique (libyenne) atteigne le niveau de responsabilité que nous avons vu présentement au sein de la Commission militaire mixte (...) Nous savons que des jeux se jouent maintenant, nous voyons les manoeuvres tout autour de nous de ce que nous appelons le parti du 'statu quo'. Cela ne fonctionnera pas."