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LIBYE. Malgré les engagements pris lors de la Conférence internationale sur la Libye à Berlin le 19 janvier 2020, la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) affirme qu'elle "regrette profondément les violations persistantes flagrantes de l'embargo sur les armes" dans ce pays.
Dans un communiqué publié dimanche 26 janvier 2020, la Manul indique que la "trêve fragile" du 12 janvier 2020 convenue par le Gouvernement d'accord national (GNA) et l'Armée nationale libyenne (ANL) (à l'initiative de la Russie et de la Turquie) "est désormais menacée par le transfert en cours de combattants étrangers, d'armes, de munitions et des systèmes d'armement avancés aux parties par les Etats membres, dont plusieurs ont participé à la Conférence de Berlin".
La force de l'Onu précise qu'"au cours des dix derniers jours, de nombreux vols de fret et autres ont été observés atterrissant dans les aéroports libyens des parties ouest et est du pays, fournissant aux parties des armes sophistiquées, des véhicules blindés, des conseillers et des combattants. La mission condamne ces violations en cours, qui risquent de plonger le pays dans une nouvelle série de combats intensifiés".
Les armes ont de nouveau parlé dimanche 26 janvier 2020. Selon le GNA, les forces du maréchal Khalifa Haftar ont lancé une offensive vers le port stratégique de Misrata et l'ALN annonce avoir pris le contrôle des villes de Qaddaheya et Wedi Zamzam.
Selon la NOC (Compagnie nationale libyenne du pétrole), le blocage des terminaux pétroliers par l'ANL a fait chuté de 75% la production de pétrole depuis le 18 janvier 2020. Elle est passée de 1,2 million à 320 000 barils par jour. La NOC évalue, dans un communiqué, ses pertes à plus de 256 M$ (232 M€). Les exportations ont été suspendues dans les ports de Brega, Ras Lanouf, al-Sedra, al-Hariga et Zouitinia.
Dans un communiqué publié dimanche 26 janvier 2020, la Manul indique que la "trêve fragile" du 12 janvier 2020 convenue par le Gouvernement d'accord national (GNA) et l'Armée nationale libyenne (ANL) (à l'initiative de la Russie et de la Turquie) "est désormais menacée par le transfert en cours de combattants étrangers, d'armes, de munitions et des systèmes d'armement avancés aux parties par les Etats membres, dont plusieurs ont participé à la Conférence de Berlin".
La force de l'Onu précise qu'"au cours des dix derniers jours, de nombreux vols de fret et autres ont été observés atterrissant dans les aéroports libyens des parties ouest et est du pays, fournissant aux parties des armes sophistiquées, des véhicules blindés, des conseillers et des combattants. La mission condamne ces violations en cours, qui risquent de plonger le pays dans une nouvelle série de combats intensifiés".
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Selon la NOC (Compagnie nationale libyenne du pétrole), le blocage des terminaux pétroliers par l'ANL a fait chuté de 75% la production de pétrole depuis le 18 janvier 2020. Elle est passée de 1,2 million à 320 000 barils par jour. La NOC évalue, dans un communiqué, ses pertes à plus de 256 M$ (232 M€). Les exportations ont été suspendues dans les ports de Brega, Ras Lanouf, al-Sedra, al-Hariga et Zouitinia.