Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Eni acquiert les activités de BP en Algérie
-
Abdoulaye Bathily devient le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye
MAROC. Le Conseil de sécurité des Nations unies a reconduit d'un an, vendredi 30 octobre 2020 au soir, le mandat de la Minurso.
Siégeant à Laayoune, la force armée assurant le maintien de la paix au Sahara occidental depuis avril 1991 va donc pouvoir poursuivre sa mission jusqu'au 31 octobre 2021.
La résolution 2548 présentée par les Etats-Unis a été ratifiée par les quinze membres du Conseil (par écrit à cause de la pandémie), avec treize voix pour et deux abstentions, celles de la Russie et de l'Afrique du Sud. Ce texte félicite le Maroc pour ses efforts "sérieux et crédibles" et valide l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume depuis avril 2007. La résolution, tout en reconnaissant une nouvelle fois l'Algérie comme partie principale à ce différend régional aux côté du Maroc, de la Mauritanie et du Polisario, insiste sur la nécessité de "parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable" sur cette question.
"La concrétisation d’une solution politique à ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité, induisant à son tour la création d’emplois, de croissance et d’opportunités pour l’ensemble des peuples de la région du Sahel”, commente le Conseil de sécurité.
Siégeant à Laayoune, la force armée assurant le maintien de la paix au Sahara occidental depuis avril 1991 va donc pouvoir poursuivre sa mission jusqu'au 31 octobre 2021.
La résolution 2548 présentée par les Etats-Unis a été ratifiée par les quinze membres du Conseil (par écrit à cause de la pandémie), avec treize voix pour et deux abstentions, celles de la Russie et de l'Afrique du Sud. Ce texte félicite le Maroc pour ses efforts "sérieux et crédibles" et valide l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume depuis avril 2007. La résolution, tout en reconnaissant une nouvelle fois l'Algérie comme partie principale à ce différend régional aux côté du Maroc, de la Mauritanie et du Polisario, insiste sur la nécessité de "parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable" sur cette question.
"La concrétisation d’une solution politique à ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité, induisant à son tour la création d’emplois, de croissance et d’opportunités pour l’ensemble des peuples de la région du Sahel”, commente le Conseil de sécurité.
Un conflit de 45 ans
Ce conflit oppose depuis quarante-cinq ans le Maroc et le Sahara occidental (ancienne colonie espagnole jusqu'en 1976). Rabat considère ce territoire de 266 000 km² et de 603 000 habitants (chiffre 2017) comme une de ses provinces, le Front Polisario et sa République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée réclame un référendum d'autodétermination, et l'Onu le classe sur sa liste des "territoires non autonomes" depuis 1963. La Mauritanie a renoncé à toute revendication depuis 1979. Le Maroc contrôle 80% du Sahara occidental et le Front Polisario les 20% restants.
Cette prolongation de mandat intervient alors que la Minurso n'a plus de chef officiel. Horst Köhler, envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, a en effet démissionné en mai 2019, officiellement pour des raisons de santé. Son prédécesseur, Christophe Ross, avait également jeté l'éponge après huit ans à ce poste.
La Minurso compte 440 personnes administratives (dont 230 civils) et 245 militaires. Elle dispose d'un budget de 60,45 M$ (51,9 M€).
Cette prolongation de mandat intervient alors que la Minurso n'a plus de chef officiel. Horst Köhler, envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, a en effet démissionné en mai 2019, officiellement pour des raisons de santé. Son prédécesseur, Christophe Ross, avait également jeté l'éponge après huit ans à ce poste.
La Minurso compte 440 personnes administratives (dont 230 civils) et 245 militaires. Elle dispose d'un budget de 60,45 M$ (51,9 M€).