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LIBAN. Israël et les États-Unis souhaitaient une modification du mandat des casques bleus de la FINUL au Liban, notamment en leur arrogeant le droit de lutter activement contre le trafic d'armes alimentant le Hezbollah dans le sud du Liban. Mais, mercredi 30 août 2017, leur mission (résolution 2373) a été reconduite à l'unanimité et à l'identique jusqu'au 31 août 2018 par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Les soldats de la paix se contenteront donc d'inspections des armes en assistance avec le Liban et ne pourront pas prendre d'initiative seuls sur ce chapitre. Les Européens (principalement France et Italie) étaient contre les demandes américaines et israéliennes pour ne pas compromettre, par des interventions plus directes, les "délicats équilibres" de la région comme qualifié par Anne Gueguen, représentante adjointe de la France à l'Onu.
Les 15 000 soldats continueront donc leur mission comme depuis 1978 et l'établissement de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) pour "confirmer le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, rétablir la paix et la sécurité internationales et aider le gouvernement libanais à rétablir son autorité effective dans la région". Depuis l'été 2006 et le conflit armé israélo-libanais, la Finul doit également contrôler la cessation des hostilités, accompagner et appuyer les forces armées libanaises au fur et à mesure de leur déploiement dans tout le sud du pays.
"Le Secrétaire général souligne la nécessité pour les parties de tirer partie du calme actuel, de se concentrer sur l'objectif d'un cessez-le-feu permanent et d'agir de manière proactive pour régler toutes les questions en suspens dans la mise en œuvre de la résolution 1701 et d'autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ", soulignait, dans un communiqué jeudi 31 août 2017 au soir Stéphane Dujarric, porte-parole d'Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies.
Les États-Unis ne fournissent pas d'hommes. 127 pays permettent d'alimenter le contingent de cette force intérimaire. La Finul dispose, grâce à un fonds d'affectation spécial, d'un budget annuel de 488,69 M$ dont 326,6 M$ pour les militaires et le personnel de police et 13,54 M$ pour le personnel civil.
Les soldats de la paix se contenteront donc d'inspections des armes en assistance avec le Liban et ne pourront pas prendre d'initiative seuls sur ce chapitre. Les Européens (principalement France et Italie) étaient contre les demandes américaines et israéliennes pour ne pas compromettre, par des interventions plus directes, les "délicats équilibres" de la région comme qualifié par Anne Gueguen, représentante adjointe de la France à l'Onu.
Les 15 000 soldats continueront donc leur mission comme depuis 1978 et l'établissement de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) pour "confirmer le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, rétablir la paix et la sécurité internationales et aider le gouvernement libanais à rétablir son autorité effective dans la région". Depuis l'été 2006 et le conflit armé israélo-libanais, la Finul doit également contrôler la cessation des hostilités, accompagner et appuyer les forces armées libanaises au fur et à mesure de leur déploiement dans tout le sud du pays.
"Le Secrétaire général souligne la nécessité pour les parties de tirer partie du calme actuel, de se concentrer sur l'objectif d'un cessez-le-feu permanent et d'agir de manière proactive pour régler toutes les questions en suspens dans la mise en œuvre de la résolution 1701 et d'autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ", soulignait, dans un communiqué jeudi 31 août 2017 au soir Stéphane Dujarric, porte-parole d'Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies.
Les États-Unis ne fournissent pas d'hommes. 127 pays permettent d'alimenter le contingent de cette force intérimaire. La Finul dispose, grâce à un fonds d'affectation spécial, d'un budget annuel de 488,69 M$ dont 326,6 M$ pour les militaires et le personnel de police et 13,54 M$ pour le personnel civil.