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MONDE. "Nos problèmes de trésorerie n'ont jamais été aussi précoces et la tendance générale est préoccupante." Antonio Guterres a voulu être alarmant dans son message diffusé, jeudi 26 juillet 2018 au soir, sur le site web interne de l'Onu. Le secrétaire général de l'Organisation précise même à ses fonctionnaires : "Nous sommes à court d'argent et nous restons dans le rouge plus longtemps."
A l'origine de ces difficultés financières, les retards de paiement de la part des pays membres de l'Onu. Sur les 193 membres, 112 pays seulement se trouvaient à jour de leurs contributions. Contre 116 à la même époque en 2017. Les plus gros financeurs (Etats-Unis, Japon, Chine, Russie, Allemagne et France, Japon, Chine, Russie, Allemagne et France) ont tous payés dans les temps.
A la fin du mois de juin 2018, 1,5 mrd$ (1,29 mrd€) avait été déboursé soit 200 M$ (172 M€) de moins qu'en juin 2017. Résultat, le déficit s'établit à 139 M$ (119,5 M€) au 30 juin 2018. Confronté à cet état de fait, Antonio Guterres affirme qu'il va devoir "prendre des mesures pour réduire les coûts, en ciblant d'abord ceux qui ne sont pas liés au paiement des salaires." Dans le même temps, il demande aux fautifs de régulariser au plus vite. Ces pays restent sous la menace d'une perte de leur droit de vote à l'Assemblée générale en cas d'arriérés d'un montant égal ou supérieur aux contributions dues pour les deux années précédentes. La Libye ne dispose plus ainsi de son droit de vote en vertu de ce règlement.
L'Onu a voté en décembre 2017 un budget de fonctionnement de 5,4 mrds$ (4,6 mrds€) et en juin 2018 un budget destiné aux opérations de paix d'un montant de 6,7 mrds$ (5,7 mrds€) sur douze mois.
Parallèlement, mais avec un budget propre, plusieurs agences de l'Onu se trouvent confrontées aux mêmes problèmes. Par exemple, l'UNRWA, en charge du soutien aux réfugiés palestiniens, a du licencier 250 salariés, mercredi 25 juillet 2018.
A l'origine de ces difficultés financières, les retards de paiement de la part des pays membres de l'Onu. Sur les 193 membres, 112 pays seulement se trouvaient à jour de leurs contributions. Contre 116 à la même époque en 2017. Les plus gros financeurs (Etats-Unis, Japon, Chine, Russie, Allemagne et France, Japon, Chine, Russie, Allemagne et France) ont tous payés dans les temps.
A la fin du mois de juin 2018, 1,5 mrd$ (1,29 mrd€) avait été déboursé soit 200 M$ (172 M€) de moins qu'en juin 2017. Résultat, le déficit s'établit à 139 M$ (119,5 M€) au 30 juin 2018. Confronté à cet état de fait, Antonio Guterres affirme qu'il va devoir "prendre des mesures pour réduire les coûts, en ciblant d'abord ceux qui ne sont pas liés au paiement des salaires." Dans le même temps, il demande aux fautifs de régulariser au plus vite. Ces pays restent sous la menace d'une perte de leur droit de vote à l'Assemblée générale en cas d'arriérés d'un montant égal ou supérieur aux contributions dues pour les deux années précédentes. La Libye ne dispose plus ainsi de son droit de vote en vertu de ce règlement.
L'Onu a voté en décembre 2017 un budget de fonctionnement de 5,4 mrds$ (4,6 mrds€) et en juin 2018 un budget destiné aux opérations de paix d'un montant de 6,7 mrds$ (5,7 mrds€) sur douze mois.
Parallèlement, mais avec un budget propre, plusieurs agences de l'Onu se trouvent confrontées aux mêmes problèmes. Par exemple, l'UNRWA, en charge du soutien aux réfugiés palestiniens, a du licencier 250 salariés, mercredi 25 juillet 2018.