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MEDITERRANEE. Baptisé Isularia, un projet de l'Office des Transports de la Corse (OTC) vise à créer un métro aérien entre les villes de Bastia et d'Ajaccio et sept autres de la Méditerranée occidentales (îles et régions côtières d'Italie et d'Espagne). Deux avions de vingt sièges pourraient ainsi relier deux fois par jour la Corse, la Sardaigne, la Toscane, les Baléares et la Catalogne.
Présenté mardi 11 juillet 2017 à Bastia par l'OTC et soutenu par les exécutifs de Corse, Toscane, Ligurie, Latium, Sardaigne, Catalogne et Baléares, le dossier, présente un calendrier en plusieurs étapes. D'ici deux ans, une première ligne quotidienne Bastia-Ajaccio-Olbia-Cagliari (aller et retour) pourrait voir le jour. Des extensions seraient ensuite proposées vers Pise, Gènes (2020), Rome, Palma, Barcelone (2022). Les prix seraient compris entre 60 et 100 € l'aller simple.
Selon ses promoteurs, ce métro aérien, outre un désenclavement de la Corse - Bastia se trouverait à 35 mn d'Ajaccio à contre 2h30 par la route -, favoriserait l'essor du tourisme mais aussi les échanges commerciaux. Isularia permettrait également d'assurer des correspondances vers le monde entier à partir des hubs internationaux desservis (Barcelone et Rome) avec des appareils de plus grande capacité (50 à 70 sièges).
Reste à obtenir l'accord de la Commission européenne. Sa participation financière s'avère indispensable à la viabilité d'Isularia. La rentabilité d'un tel projet repose en effet sur des subventions d'équilibres publiques évaluées à 5,7 M€ par an en année cinq. " Ce métro serait financé à 85 % par des fonds européens dans le cadre de programmes de coopération, comme le programme Interreg Marittimo et le programme MED, les 15 % restants seraient mutualisés entre toutes les régions partenaires. Autrement dit, le risque est très minime ! ", souligne Jean-Félix Acquaviva, président de l’OTC. L'idée est de créer le premier contrat d'Obligations de service public (OSP) transfrontalier à l'image du système de Délégation de service public (DSP) mis en place en France pour assurer la continuité territoriale maritime entre le Continent et la Corse. Si la Commission européenne donne son feu vert - le dossier sera déposé d'ici à la fin de l'année 2017 -, un appel d'offres devra être lancé par un futur Groupement européen de coopération territoriale (GETC) encore à créer.
Présenté mardi 11 juillet 2017 à Bastia par l'OTC et soutenu par les exécutifs de Corse, Toscane, Ligurie, Latium, Sardaigne, Catalogne et Baléares, le dossier, présente un calendrier en plusieurs étapes. D'ici deux ans, une première ligne quotidienne Bastia-Ajaccio-Olbia-Cagliari (aller et retour) pourrait voir le jour. Des extensions seraient ensuite proposées vers Pise, Gènes (2020), Rome, Palma, Barcelone (2022). Les prix seraient compris entre 60 et 100 € l'aller simple.
Selon ses promoteurs, ce métro aérien, outre un désenclavement de la Corse - Bastia se trouverait à 35 mn d'Ajaccio à contre 2h30 par la route -, favoriserait l'essor du tourisme mais aussi les échanges commerciaux. Isularia permettrait également d'assurer des correspondances vers le monde entier à partir des hubs internationaux desservis (Barcelone et Rome) avec des appareils de plus grande capacité (50 à 70 sièges).
Reste à obtenir l'accord de la Commission européenne. Sa participation financière s'avère indispensable à la viabilité d'Isularia. La rentabilité d'un tel projet repose en effet sur des subventions d'équilibres publiques évaluées à 5,7 M€ par an en année cinq. " Ce métro serait financé à 85 % par des fonds européens dans le cadre de programmes de coopération, comme le programme Interreg Marittimo et le programme MED, les 15 % restants seraient mutualisés entre toutes les régions partenaires. Autrement dit, le risque est très minime ! ", souligne Jean-Félix Acquaviva, président de l’OTC. L'idée est de créer le premier contrat d'Obligations de service public (OSP) transfrontalier à l'image du système de Délégation de service public (DSP) mis en place en France pour assurer la continuité territoriale maritime entre le Continent et la Corse. Si la Commission européenne donne son feu vert - le dossier sera déposé d'ici à la fin de l'année 2017 -, un appel d'offres devra être lancé par un futur Groupement européen de coopération territoriale (GETC) encore à créer.