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TUNISIE. La Tunisie est le seul pays ayant vécu les printemps arabes à ne pas avoir sombré dans le chaos ou la dictature. Sa situation apparaît pourtant extrêmement fragile, avec une économie déficiente, une situation sociale explosive et surtout la présence de nombreux Tunisiens dans les rangs de Daech. Si la coalition internationale arrive à chasser Daech de Libye, de nombreux terroristes rentreront chez eux, en Tunisie, continuer leur « guerre sainte ».
C'est pourquoi les gouvernements occidentaux ont décidé de donner les moyens de se défendre à la Tunisie. Avec bien sûr en chef de file les Américains, qui ont propulsé la Tunisie au rang « d'allié majeur non membre de l'OTAN ».
Après le déplacement à Tunis le 7 avril 2016 du président de la commission des Affaires étrangères du Congrès américain, qui a rencontré le chef du gouvernement et le Président du Tunisie, les responsables militaires tunisiens et américains doivent se rencontrer les 10 et 11 mai pour examiner les axes possibles d'une meilleure coopération entre les deux pays. Mais déjà, la Tunisie a obtenu en deux ans un triplement de l'aide de l'Oncle Sam en matière militaire, qui devrait frôler les 100 M$ en 2016, avec notamment la livraison d’hélicoptères, de missiles et d'armes lourdes. Aecom, une entreprise américaine, a ainsi remporté un contrat de 25 M$ pour le compte du Pentagone. Elle doit mettre en place un système de surveillance électronique de la frontière avec la Libye.
À un niveau bien sûr beaucoup plus modeste, les Français participent à cette opération d'armement de la Tunisie. L'aide militaire française a été multipliée par 4 pour atteindre 10 M€ en 2016 et au minimum la même somme en 2017. Les Allemands et les Anglais se sont de leur côté engagé à participer à l'amélioration de la formation de l'armée tunisienne.
De façon moins officielle, il semble que les pays occidentaux agissent de façon opérationnelle sur le sol Tunisien. Ainsi, selon le Washington Post, la CIA et l'armée américaine auraient directement participé aux côtés des forces spéciales tunisiennes à l'embuscade qui a coûté, en mars 2015, la vie à Lokman Abu Sakhr, émir de la branche tunisienne d'Al Qaïda au Maghreb islamique.
C'est pourquoi les gouvernements occidentaux ont décidé de donner les moyens de se défendre à la Tunisie. Avec bien sûr en chef de file les Américains, qui ont propulsé la Tunisie au rang « d'allié majeur non membre de l'OTAN ».
Après le déplacement à Tunis le 7 avril 2016 du président de la commission des Affaires étrangères du Congrès américain, qui a rencontré le chef du gouvernement et le Président du Tunisie, les responsables militaires tunisiens et américains doivent se rencontrer les 10 et 11 mai pour examiner les axes possibles d'une meilleure coopération entre les deux pays. Mais déjà, la Tunisie a obtenu en deux ans un triplement de l'aide de l'Oncle Sam en matière militaire, qui devrait frôler les 100 M$ en 2016, avec notamment la livraison d’hélicoptères, de missiles et d'armes lourdes. Aecom, une entreprise américaine, a ainsi remporté un contrat de 25 M$ pour le compte du Pentagone. Elle doit mettre en place un système de surveillance électronique de la frontière avec la Libye.
À un niveau bien sûr beaucoup plus modeste, les Français participent à cette opération d'armement de la Tunisie. L'aide militaire française a été multipliée par 4 pour atteindre 10 M€ en 2016 et au minimum la même somme en 2017. Les Allemands et les Anglais se sont de leur côté engagé à participer à l'amélioration de la formation de l'armée tunisienne.
De façon moins officielle, il semble que les pays occidentaux agissent de façon opérationnelle sur le sol Tunisien. Ainsi, selon le Washington Post, la CIA et l'armée américaine auraient directement participé aux côtés des forces spéciales tunisiennes à l'embuscade qui a coûté, en mars 2015, la vie à Lokman Abu Sakhr, émir de la branche tunisienne d'Al Qaïda au Maghreb islamique.