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TUNISIE. Un engagement de 34 milliards de dinars tunisiens, soit 11,7 mrds€... Au sortir de la conférence "Tunisia 2020", organisée pour aider financièrement le pays, le gouvernement tunisien se trouvait aux anges. Il a vite déchanté. Selon l'Observatoire tunisien de l'économie (OTE), les promesses sont restées lettres mortes. Ce groupement indépendant, réunissant depuis 2012 chercheurs, analystes et activistes s'intéressant aux politiques publiques tunisiennes, se demande "où sont les amis de la Tunisie ?".
il constate qu'"à fin juillet 2017, aucun appui budgétaire bilatéral ou multilatéral n'a été enregistré dans les caisses de l'Etat." L'absence de ces prêts transférés directement dans le Trésor en provenance de créanciers bilatéraux ou multilatéraux a conduit Tunis à recourir à deux grands emprunts respectivement de 850 M€ auprès des marchés financiers internationaux et de 998 M$ (850 M€) auprès du Qatar. "La moitié permet de rembourser un ancien prêt qatari sur lequel, sinon, la Tunisie aurait fait défaut", indique l'OTE dans une étude. Ce réseau d'experts dénonce "le manque de soutien financier des partenaires de la Tunisie", et notamment des parrains de la conférence "Tunisia 2020" : la France, le Qatar, la Banque mondiale et la Banque européenne d'investissement (BEI).
Deux réunions de suivi de cette grande messe s'étaient pourtant déroulées en mai et en septembre 2017. "Sans retombées concrètes", regrette l'Observatoire précisant que l'"Etat avait prévu d'emprunter quasiment 4 milliards de dinars d'appui budgétaire multilatéral (auprès des institutions financières internationales)".
Les membres de l'OTE se questionnent aujourd'hui : "Ceci traduirait-il une résistance aux conditionnalités de réformes, contrepartie des prêts prévus ?"
il constate qu'"à fin juillet 2017, aucun appui budgétaire bilatéral ou multilatéral n'a été enregistré dans les caisses de l'Etat." L'absence de ces prêts transférés directement dans le Trésor en provenance de créanciers bilatéraux ou multilatéraux a conduit Tunis à recourir à deux grands emprunts respectivement de 850 M€ auprès des marchés financiers internationaux et de 998 M$ (850 M€) auprès du Qatar. "La moitié permet de rembourser un ancien prêt qatari sur lequel, sinon, la Tunisie aurait fait défaut", indique l'OTE dans une étude. Ce réseau d'experts dénonce "le manque de soutien financier des partenaires de la Tunisie", et notamment des parrains de la conférence "Tunisia 2020" : la France, le Qatar, la Banque mondiale et la Banque européenne d'investissement (BEI).
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Les membres de l'OTE se questionnent aujourd'hui : "Ceci traduirait-il une résistance aux conditionnalités de réformes, contrepartie des prêts prévus ?"