
Antonio Gutterez s'exprimait pour la première fois devant le Conseil de sécurité (photo : ONU/Rick Bajornas)
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MONDE. Le nouvel exécutif onusien entend recentrer son action sur la prévention des conflits et la paix. "Nous devons rééquilibrer notre approche. Depuis des décennies, nous avons surtout été réactifs face aux conflits. A l'avenir, nous devrons en faire plus pour prévenir la guerre et maintenir la paix", indiquait Antonio Guterres, mardi 10 janvier 2017 à New York, lors de sa première intervention formelle face au Conseil de sécurité.
Le nouveau secrétaire général de l'Onu veut s'attaquer "aux racines des conflits" et cite notamment la marginalisation, l'exclusion, la gouvernance inadéquate, l'iniquité, le chômage des jeunes, les rivalités malsaines visant à s'emparer des ressources et les divisions sectaires. "Trop de temps et de ressources sont dépensés pour répondre aux crises au lieu de les prévenir", précise le successeur de Ban ki-Moon. Tout en soulignant qu'il sera très difficile de convaincre les décideurs, au niveau national et international, que la prévention doit devenir leur priorité. "Peut-être parce qu'une prévention réussie n'attire pas les projecteurs. La télévision n'est pas là où une crise est évitée", commentait Stéphane Dujarric, porte-parole d'Antonio Guterres.
Sur l'agenda des Nations Unies figure notamment la gestion de la situation des civils touchés par les opérations anti-Daech à Al Bab (Syrie) et dans les environs. L'Onu estime à 30 000 le nombre de ceux qui ont fuit face aux combats alors qu'entre 5 000 et 8000 civils demeurent dans la ville sous le contrôle de l'Etat islamique.
Le nouveau secrétaire général de l'Onu veut s'attaquer "aux racines des conflits" et cite notamment la marginalisation, l'exclusion, la gouvernance inadéquate, l'iniquité, le chômage des jeunes, les rivalités malsaines visant à s'emparer des ressources et les divisions sectaires. "Trop de temps et de ressources sont dépensés pour répondre aux crises au lieu de les prévenir", précise le successeur de Ban ki-Moon. Tout en soulignant qu'il sera très difficile de convaincre les décideurs, au niveau national et international, que la prévention doit devenir leur priorité. "Peut-être parce qu'une prévention réussie n'attire pas les projecteurs. La télévision n'est pas là où une crise est évitée", commentait Stéphane Dujarric, porte-parole d'Antonio Guterres.
Sur l'agenda des Nations Unies figure notamment la gestion de la situation des civils touchés par les opérations anti-Daech à Al Bab (Syrie) et dans les environs. L'Onu estime à 30 000 le nombre de ceux qui ont fuit face aux combats alors qu'entre 5 000 et 8000 civils demeurent dans la ville sous le contrôle de l'Etat islamique.