
L'Onu veut faire cesser la repression en Syrie (photo Révolution syrienne 2011)
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SYRIE. Réuni mardi 23 août 2011 à Genève, le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a décidé de répondre à la demande des Etats-Unis, l'Union européenne, la Jordanie, le Qatar et le Koweit en lançant une commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie. Le texte a été adopté par trente trois voix pour, quatre contre (Russie, Chine, Equateur et Cuba) et neuf abstentions.
Elle devra rendre son rapport avant la fin novembre 2011 et se prononcera notamment sur la répression du régime face à son peuple en rebellion contre le pouvoir depuis mars 2011. Le Conseil évoque "des violations graves et systématiques des droits de l'homme par les autorités syriennes, telles que l'usage excessif de la force, la mort et la persécution des manifestants et des défenseurs des droits de l'homme."
Selon Navi Pillay, Haut commissaire aux droits de l'homme de l'Onu, plus de 2 200 personnes ont trouvé la mort en Syrie depuis le début de la répression.
Elle devra rendre son rapport avant la fin novembre 2011 et se prononcera notamment sur la répression du régime face à son peuple en rebellion contre le pouvoir depuis mars 2011. Le Conseil évoque "des violations graves et systématiques des droits de l'homme par les autorités syriennes, telles que l'usage excessif de la force, la mort et la persécution des manifestants et des défenseurs des droits de l'homme."
Selon Navi Pillay, Haut commissaire aux droits de l'homme de l'Onu, plus de 2 200 personnes ont trouvé la mort en Syrie depuis le début de la répression.
"Nous disposons d'allégations crédibles et détaillées indiquant qu'Assad a utilisé des chars, des mitrailleuses, des grenades et des tireurs embusqués contre des manifestants pacifiques et des défenseurs des droits de l'homme. Des civils innocents se font massacrer" précise l'ambassadrice américaine Eileen Chamberlain Donahoe.
Jeudi 18 août 2011, un rapport d'experts mandatés par le Haut commissariat aux droits de l'homme pointait de nombreux faits d'atrocités imputés aux forces de sécurité syriennes qui pourraient "relever de crimes contre l'humanité" et donc intéresser la Cour pénale internationale (CPI). La mission d'expert n'avait pas pu entrer sur le territoire syrien et a du se contenter de témoignages de Syriens en fuite à l'étranger.