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MEDITERRANEE. L'Organisation mondiale du tourisme (OMT) fustige, mercredi 1er février 2017, la décision de Donald Trump d'interdire l'entrée sur son territoire à tout visiteur munis d'un passeport en provenance de sept pays (Syrie, Libye, Irak, Iran, Soudan, Somalie et Yémen). Ce décret prévoit, "pour protéger la nation du terrorisme", une suspension temporaire, d'une période de quatre-vingt dix jours (et jusqu'à nouvel ordre pour les Syriens), d'entrée des citoyens des nations concernées (non stipulées dans le décret). L'administration américaine veut utiliser ce temps pour revoir les critères d'octroi des visas.
La mesure ne touche pas les diplomates et les fonctionnaires ou représentants des Nations Unies. Par contre, le texte intègre également une interdiction d'entrée sur le territoire des États-Unis à tous les réfugiés, quelque soit leur nationalité, et ce pour quatre mois.
Pour l'association internationale dépendant des Nations Unies, "l’interdiction de voyage, fondée sur la nationalité, va à l’encontre des principes de la liberté de voyager et de la facilitation des voyages défendus par la communauté internationale du tourisme. Elle fera obstacle à l’immense contribution du secteur du tourisme à la croissance économique et à la création d’emplois dans de nombreux pays, dont les États-Unis d’Amérique".
Taleb Rifai, secrétaire général de l'OMT, souligne que "les défis mondiaux exigent des solutions mondiales et les défis de sécurité qui se posent aujourd’hui ne devraient pas nous conduire à ériger de nouveaux murs. L’isolationnisme et les mesures discriminatoires sans discernement ne vont pas améliorer la sécurité mais, au contraire, accroître les tensions et amplifier les menaces." Il insiste aussi sur le fait qu'une telle décision nuira "assurément à l'image, auprès des visiteurs du monde entier, du pays qui les impose d'une manière aussi hostile."
La mesure ne touche pas les diplomates et les fonctionnaires ou représentants des Nations Unies. Par contre, le texte intègre également une interdiction d'entrée sur le territoire des États-Unis à tous les réfugiés, quelque soit leur nationalité, et ce pour quatre mois.
Pour l'association internationale dépendant des Nations Unies, "l’interdiction de voyage, fondée sur la nationalité, va à l’encontre des principes de la liberté de voyager et de la facilitation des voyages défendus par la communauté internationale du tourisme. Elle fera obstacle à l’immense contribution du secteur du tourisme à la croissance économique et à la création d’emplois dans de nombreux pays, dont les États-Unis d’Amérique".
Taleb Rifai, secrétaire général de l'OMT, souligne que "les défis mondiaux exigent des solutions mondiales et les défis de sécurité qui se posent aujourd’hui ne devraient pas nous conduire à ériger de nouveaux murs. L’isolationnisme et les mesures discriminatoires sans discernement ne vont pas améliorer la sécurité mais, au contraire, accroître les tensions et amplifier les menaces." Il insiste aussi sur le fait qu'une telle décision nuira "assurément à l'image, auprès des visiteurs du monde entier, du pays qui les impose d'une manière aussi hostile."