
Le rapport de l'OCDE relève 356 obstacles à la concurrence (photo OCDE)
GRÈCE. Dans son rapport sur l'évaluation d'impact sur la concurrence consacré à la Grèce, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) livre non seulement un état des lieux mais des préconisations pour renforcer la concurrence. "La levée de bon nombre des réglementations préjudiciables à la concurrence entre entreprises aurait des retombées positives tant pour les consommateurs, qui bénéficieraient de baisses de prix, que pour les entreprises, qui verraient leur chiffre d'affaires augmenter" précise le document publié lundi 7 novembre 2016.
Cette étude indépendante, commandée par le gouvernement grec et réalisée avec l'appui de la Commission européenne et de la Commission hellénique de la concurrence (CHC), couvre cinq secteurs : le commerce électronique, la construction, les médias, le commerce de gros et quelques sous-secteurs de l'industrie manufacturière (notamment les produits chimiques et pharmaceutiques). Ils représentent 11,2 du PIB du pays et 16,7% des emplois.
L'OCDE repère 356 obstacles réglementaires alors que la faible concurrence induit des prix à la consommation élevés, un faible niveau d'investissement et une diminution du nombre d'emplois. Elle dissuade également de nouveaux acteurs d'entrer sur les marchés. Ceci bride l'innovation et l'efficience, souligne l'organisation.
Cette étude indépendante, commandée par le gouvernement grec et réalisée avec l'appui de la Commission européenne et de la Commission hellénique de la concurrence (CHC), couvre cinq secteurs : le commerce électronique, la construction, les médias, le commerce de gros et quelques sous-secteurs de l'industrie manufacturière (notamment les produits chimiques et pharmaceutiques). Ils représentent 11,2 du PIB du pays et 16,7% des emplois.
L'OCDE repère 356 obstacles réglementaires alors que la faible concurrence induit des prix à la consommation élevés, un faible niveau d'investissement et une diminution du nombre d'emplois. Elle dissuade également de nouveaux acteurs d'entrer sur les marchés. Ceci bride l'innovation et l'efficience, souligne l'organisation.
Une meilleure concurrence pour une prospérité
Ne manquez pas !
-
La Turquie sera le plus gros émetteur souverain de dette commerciale en 2021 dans la zone EMEA
-
La France numéro un mondial de la répression anticoncurrentielle avec 1,8 mrd€ d'amendes dressées en 2020
-
La Commission européenne renforce les synergies entre les industries civile, spatiale et de la défense
-
La Turquie obtient un nouveau sursis de l'UE et évite la liste noire des paradis fiscaux
L'organisation recommande, par exemple de "favoriser une concurrence plus soutenue entre grossistes en modifiant la réglementation applicable aux contrats exclusifs liant grossistes et détaillant de carburant" pour qu'il ne puissent plus être prolongés après leur date d'échéance. De même, elle suggère de "mieux répondre aux besoins des acteurs du commerce électronique, dont l’activité repose sur des processus automatisés et standardisés ; assurer des règles du jeu équitables pour les fournisseurs étrangers ; et stimuler la confiance des consommateurs dans les achats en ligne – et lever ainsi les obstacles à la croissance dans ce secteur."
Selon Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, "le renforcement de la concurrence est essentiel à la prospérité de la Grèce. La mise en œuvre des recommandations formulées dans ce rapport viendrait à l’appui des efforts de réformes engagés afin de permettre à l’économie grecque de renouer avec une trajectoire de croissance durable."
Lire le rapport
Selon Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, "le renforcement de la concurrence est essentiel à la prospérité de la Grèce. La mise en œuvre des recommandations formulées dans ce rapport viendrait à l’appui des efforts de réformes engagés afin de permettre à l’économie grecque de renouer avec une trajectoire de croissance durable."
Lire le rapport