
Il faut s'attendre à une reprise progressive des économies (photo F.Dubessy)
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EUROPE. L'OCDE vient de publier son rapport sur les "indicateurs composites avancés" illustrant la reprise progressive des pays de l'Europe du sud, exception faite de la Grèce. Ces indicateurs ont été conçus pour anticiper les points de retournement de l'activité économique.
Selon Pier Carlo Padoan, chef économiste à l'OCDE, « la croissance est en réalité beaucoup plus lente que nous le pensions il y a trois mois, et compte tenu du degré élevé d’incertitude entourant les perspectives, le risque d’une période de croissance négative au cours de la période à venir s’est renforcé ». L'indicateur composite avancé pour la zone OCDE, tout comme celui du G7, enregistre un recul de 0,5 point, quatrième mois de baisse d'affilée. Mais l'Europe du sud semble épargnée par les mauvaises prévisions.
En Italie, la reprise économique devrait se poursuivre, selon les analyses de l'OCDE : "avec un léger renforcement de la croissance aux alentours de 0,5% en 2012". Une reprise qui permettra d'augmenter les exportations et l'investissement, mais le chômage ne sera que sensiblement réduit, "en partie parce que l’augmentation initiale de la demande de main-d’oeuvre sera satisfaite par un moindre recours au travail à horaires réduits".
Pour la France, la récession aura laissé des traces douloureuses dans l'économie, mais une reprise modeste devrait s'annoncer. Selon les projections de l'OCDE, "la croissance du PIB réel devrait être supérieure à 2 % en 2011 et en 2012, grâce aux investissements des entreprises et aux exportations. Le taux de chômage devrait baisser quelque peu, pour se rapprocher de 9 % d’ici à la fin de 2012".
Selon Pier Carlo Padoan, chef économiste à l'OCDE, « la croissance est en réalité beaucoup plus lente que nous le pensions il y a trois mois, et compte tenu du degré élevé d’incertitude entourant les perspectives, le risque d’une période de croissance négative au cours de la période à venir s’est renforcé ». L'indicateur composite avancé pour la zone OCDE, tout comme celui du G7, enregistre un recul de 0,5 point, quatrième mois de baisse d'affilée. Mais l'Europe du sud semble épargnée par les mauvaises prévisions.
En Italie, la reprise économique devrait se poursuivre, selon les analyses de l'OCDE : "avec un léger renforcement de la croissance aux alentours de 0,5% en 2012". Une reprise qui permettra d'augmenter les exportations et l'investissement, mais le chômage ne sera que sensiblement réduit, "en partie parce que l’augmentation initiale de la demande de main-d’oeuvre sera satisfaite par un moindre recours au travail à horaires réduits".
Pour la France, la récession aura laissé des traces douloureuses dans l'économie, mais une reprise modeste devrait s'annoncer. Selon les projections de l'OCDE, "la croissance du PIB réel devrait être supérieure à 2 % en 2011 et en 2012, grâce aux investissements des entreprises et aux exportations. Le taux de chômage devrait baisser quelque peu, pour se rapprocher de 9 % d’ici à la fin de 2012".
L'Espagne devrait connaître une diminution du chômage

L'OCDE prévoit un redémarrage des économies du sud de l'Europe. Ici le Port de Valence (photo F.Dubessy)
La croissance économique pourrait, selon les prévisions de l'organisme, se renforcer également en Espagne "atteignant 1 % en 2011 et 1,5 % en 2012, avec l’atténuation de l’effet modérateur lié au repli de la construction de logements, et l’amélioration de la situation internationale". Une reprise permettant une sensible diminution du taux de chômage, qui devrait revenir aux alentours de 19% en fin 2012 et la hausse des prix à la consommation devrait baisser "une fois dissipée l’influence du renchérissement de l’énergie et des denrées alimentaires, ainsi que du relèvement des taux de TVA".
Seules les prévisions pour la Grèce semblent incertaines dans les années à venir. Seules les restrictions budgétaires, selon l'OCDE, pourront enrayer la crise et permettre de "renouer durablement avec une croissance positive en 2012 à mesure que la demande extérieure se raffermira, que la compétitivité s’améliorera et que les vastes réformes structurelles qui ont été engagées en réponse à la crise commenceront à produire leurs effets ". Le sous-emploi relativement important des capacités et la montée du chômage limiteront les tensions inflationnistes. Les prévisions sont entourées d’incertitudes notables, penchant principalement dans un sens négatif.
Au Portugal, l’activité économique devrait continuer de se contracter en 2011 et sur la majeure partie de l’année 2012, conséquence de la montée en puissance de l’effort d’assainissement budgétaire et de désendettement. "La persistance d’une faible demande intérieure se traduira par une baisse de l’inflation une fois que les effets du renchérissement du pétrole et des hausses successives des impôts indirects se seront dissipés". Les exportations devraient rester dynamiques, permettant de réduire progressivement le déficit de la balance courante. Il faut s’attendre en outre à une poursuite de l’augmentation du chômage.
L’OCDE recommande que les banques centrales maintiennent les taux directeurs à leurs niveaux actuels et, à moins que des signes de reprise n’apparaissent, qu’elles envisagent d’abaisser les taux lorsque cela sera possible.
La Commission européenne publie également, lundi 12 septembre 2011, un rapport sur la dette publique de la zone euro. Selon ses prévisions, la dette devrait s'établir à 88,7 % du PIB en 2012, alors qu'elle était de 66,3 % en 2007. "Si les États membres exécutent leurs plans (d'austérité), la dette devrait se stabiliser d'ici 2012", précise cependant le rapport.
Plus d'informations pays par pays
Seules les prévisions pour la Grèce semblent incertaines dans les années à venir. Seules les restrictions budgétaires, selon l'OCDE, pourront enrayer la crise et permettre de "renouer durablement avec une croissance positive en 2012 à mesure que la demande extérieure se raffermira, que la compétitivité s’améliorera et que les vastes réformes structurelles qui ont été engagées en réponse à la crise commenceront à produire leurs effets ". Le sous-emploi relativement important des capacités et la montée du chômage limiteront les tensions inflationnistes. Les prévisions sont entourées d’incertitudes notables, penchant principalement dans un sens négatif.
Au Portugal, l’activité économique devrait continuer de se contracter en 2011 et sur la majeure partie de l’année 2012, conséquence de la montée en puissance de l’effort d’assainissement budgétaire et de désendettement. "La persistance d’une faible demande intérieure se traduira par une baisse de l’inflation une fois que les effets du renchérissement du pétrole et des hausses successives des impôts indirects se seront dissipés". Les exportations devraient rester dynamiques, permettant de réduire progressivement le déficit de la balance courante. Il faut s’attendre en outre à une poursuite de l’augmentation du chômage.
L’OCDE recommande que les banques centrales maintiennent les taux directeurs à leurs niveaux actuels et, à moins que des signes de reprise n’apparaissent, qu’elles envisagent d’abaisser les taux lorsque cela sera possible.
La Commission européenne publie également, lundi 12 septembre 2011, un rapport sur la dette publique de la zone euro. Selon ses prévisions, la dette devrait s'établir à 88,7 % du PIB en 2012, alors qu'elle était de 66,3 % en 2007. "Si les États membres exécutent leurs plans (d'austérité), la dette devrait se stabiliser d'ici 2012", précise cependant le rapport.
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