
Les créances douteuses des banques italiennes progressent (graphique : OCDE)
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ITALIE. Dans son étude économique sur l'Italie, publiée mercredi 15 février 2017, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) juge que le pays "sort lentement d'une récession longue et profonde, grâce notamment à diverses réformes structurelles - telles que le Jobs Act - ainsi qu'à des politiques monétaires et budgétaires accommodantes". Mais ceci ne s'avère pas suffisant.
Si des progrès sont constatés, l'OCDE estime que l'Italie doit poursuivre des "réformes cruciales pour améliorer l'efficacité de l'administration publique ainsi que l'environnement des entreprises... Les inefficiences de l'administration publique et du système judiciaire ainsi que la maigre concurrence dans certains secteurs pèsent toujours sur le dynamisme de l'activité".
L'étude pointe notamment l'"atonie des investissements et une conjoncture internationale difficile" et s'alarme d'une productivité qui croit lentement et de bénéfices qui ne sont pas suffisamment partagés à travers le pays.
Si des progrès sont constatés, l'OCDE estime que l'Italie doit poursuivre des "réformes cruciales pour améliorer l'efficacité de l'administration publique ainsi que l'environnement des entreprises... Les inefficiences de l'administration publique et du système judiciaire ainsi que la maigre concurrence dans certains secteurs pèsent toujours sur le dynamisme de l'activité".
L'étude pointe notamment l'"atonie des investissements et une conjoncture internationale difficile" et s'alarme d'une productivité qui croit lentement et de bénéfices qui ne sont pas suffisamment partagés à travers le pays.
4 principaux défis pour l'Italie
Ce rapport préconise au gouvernement italien de "stimuler la croissance inclusive" et d'"axer son action sur l'individu, améliorer le bien-être et réduire la dualité du marché du travail ainsi que l'inadéquation des compétences par rapport aux emplois, tout en renforçant l'accès aux opportunités d'emploi et à la formation professionnelle pour les catégories de population défavorisées".
Pour Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, qui s'exprimait à Rome face au ministre italien des Finances Pier Carlo Padoan lors du lancement du rapport, l'Italie se trouve confrontée à quatre principaux défis : "l'augmentation de la productivité et de l'investissement, le rétablissement du secteur bancaire, la stimulation de l'emploi et des compétences, et la réduction de la pauvreté, en particulier chez les jeunes."
Voir l'étude complète (en anglais et en italien)
Pour Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, qui s'exprimait à Rome face au ministre italien des Finances Pier Carlo Padoan lors du lancement du rapport, l'Italie se trouve confrontée à quatre principaux défis : "l'augmentation de la productivité et de l'investissement, le rétablissement du secteur bancaire, la stimulation de l'emploi et des compétences, et la réduction de la pauvreté, en particulier chez les jeunes."
Voir l'étude complète (en anglais et en italien)