
Matéo Renzi tente de convaincre la commission européenne de le laisser aider les banques italiennes sur fonds publics. Photo CC-MaryB60
Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La Commission européenne accepte la reconduction d'une aide française aux entreprises de transport de passagers
-
La Commission européenne réclame une intervention d'urgence sur les marchés de l'énergie
ITALIE. L'Italie négocie avec la commission européenne un plan de sauvetage de ses banques de 50 mds €. Les banques italiennes croulent sous 360 mds € de créances douteuses. Cette « ardoise » représente plus d'un cinquième du PIB du pays, 18% des encours de crédit. Le secteur bancaire a perdu en quelques mois 60% de sa valeur boursière.
Certains établissements financiers de la péninsule risquent de disparaître si l'Etat italien ne vient pas à leur secours. Car les créances douteuses vont devoir être passées tôt ou tard en pertes et de nombreuses petites banques n'auront plus alors assez de fonds propres pour répondre à la réglementation européenne.
Or les règles européennes interdisent d'injecter de l'argent public dans des banques qui n'auraient pas fait couvrir leurs pertes par leurs créanciers. Le gouvernement italien veut à tout prix éviter cette option car elle ruinerait les petits porteurs et les PME qui ont massivement acheté des obligations lancées par les banques.
Déjà, en 2015, 10 000 Italiens ont dû faire une croix sur l'argent qu'ils avaient prêté à quatre banques régionales italiennes : Carife, Banca Etruria, Banca marche et CariChieti. Une nouvelle purge pourrait affoler les épargnants et les inciter à retirer leurs économies des banques. Une catastrophe déjà vécue en Grèce et à Chypre.
Confrontée à une dette publique record (133% du PIB), l'Italie ne peut se payer le luxe d'une crise financière. Elle risquerait alors de vivre un scénario comparable à ce qu'à subi la Grèce ces dernières années car son PIB baisserait, faisant automatiquement grimper son taux d'endettement à un niveau insoutenable.
Certains établissements financiers de la péninsule risquent de disparaître si l'Etat italien ne vient pas à leur secours. Car les créances douteuses vont devoir être passées tôt ou tard en pertes et de nombreuses petites banques n'auront plus alors assez de fonds propres pour répondre à la réglementation européenne.
Or les règles européennes interdisent d'injecter de l'argent public dans des banques qui n'auraient pas fait couvrir leurs pertes par leurs créanciers. Le gouvernement italien veut à tout prix éviter cette option car elle ruinerait les petits porteurs et les PME qui ont massivement acheté des obligations lancées par les banques.
Déjà, en 2015, 10 000 Italiens ont dû faire une croix sur l'argent qu'ils avaient prêté à quatre banques régionales italiennes : Carife, Banca Etruria, Banca marche et CariChieti. Une nouvelle purge pourrait affoler les épargnants et les inciter à retirer leurs économies des banques. Une catastrophe déjà vécue en Grèce et à Chypre.
Confrontée à une dette publique record (133% du PIB), l'Italie ne peut se payer le luxe d'une crise financière. Elle risquerait alors de vivre un scénario comparable à ce qu'à subi la Grèce ces dernières années car son PIB baisserait, faisant automatiquement grimper son taux d'endettement à un niveau insoutenable.