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L'Italie va récupérer 4 mrds € de ses évadés fiscaux. (Photo BL).
ITALIE. Le gouvernement italien annonce, jeudi 10 décembre 2015, qu’il compte récupérer plusieurs milliards d’euros venant de ses évadés fiscaux avant la fin de l’année 2015. « Nous serons au-dessus des 4 milliards d’euros, c’est certain », a déclaré Rossella Orlandi, qui dirige l’agence du trésor chargée de la collecte des impôts.
Cette opération fiscale certifie aux Italiens une immunité pénale à la condition qu’ils déclarent spontanément des sommes cachées au gouvernement. Le communiqué du ministère de l’Économie précise : « A la différence des mesures prises dans le passé, le contribuable qui adhère à cette opération est tenu de verser intégralement les impôts et les intérêts, seules les sanctions étant réduites. La collaboration volontaire constitue une mesure charnière par rapport au passé encore récent et un changement de rythme radical.»
Le gouvernement italien pourra grâce à cette somme, rentrer dans son objectif de déficit de 2,6% du PIB, fixé notamment par l’Union européenne.
Mais le ministère de l'Économie parle d’une somme plus conséquente, 60 mrds€, inconnue du fisc italien jusqu’alors. Au total, les autorités italiennes vont devoir traiter 130 000 déclarations d’évadés fiscaux dont les capitaux sont, pour la plupart, détenus en Suisse, à Monaco, aux Bahamas, à Saint-Marin et au Luxembourg.
Cette opération fiscale certifie aux Italiens une immunité pénale à la condition qu’ils déclarent spontanément des sommes cachées au gouvernement. Le communiqué du ministère de l’Économie précise : « A la différence des mesures prises dans le passé, le contribuable qui adhère à cette opération est tenu de verser intégralement les impôts et les intérêts, seules les sanctions étant réduites. La collaboration volontaire constitue une mesure charnière par rapport au passé encore récent et un changement de rythme radical.»
Le gouvernement italien pourra grâce à cette somme, rentrer dans son objectif de déficit de 2,6% du PIB, fixé notamment par l’Union européenne.
Mais le ministère de l'Économie parle d’une somme plus conséquente, 60 mrds€, inconnue du fisc italien jusqu’alors. Au total, les autorités italiennes vont devoir traiter 130 000 déclarations d’évadés fiscaux dont les capitaux sont, pour la plupart, détenus en Suisse, à Monaco, aux Bahamas, à Saint-Marin et au Luxembourg.