
Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, a présenté un nouveau budget avec un déficit réduit à 2%. (photo : Conseil des ministres italien)
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ITALIE. Le gouvernement populiste italien a beau affirmer à ses électeurs ne tenir aucun compte des recommandations de Bruxelles, il négocie en coulisses. Mercredi 12 décembre 2018, Giuseppe Conte, président du Conseil italien, a présenté à Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne un nouveau projet de budget. Alors que le précédent accusait un déficit de 2,4%, la nouvelle mouture limite la casse à 2%.
L'Italie cherche à faire accepter son budget par Bruxelles, mais aussi à convaincre les marchés de lui prêter de l'argent à des taux supportables. Cette dernière initiative semble porter ses fruits : l'écart entre les taux allemands et italiens a baissé dès que la rumeur d'une proposition de déficit à 2% a couru les bourses. L'Italie peut maintenant emprunter à moins de 3%. Une première depuis septembre 2018.
Reste que l'Europe demandait un déficit à 1,8%, sous peine d'engager une procédure d'infraction. Le commissaire européen en charge des Affaires économiques, Pierre Moscovici, juge que « c'est un pas dans la bonne direction, mais je veux toutefois dire ici que nous n'y sommes pas encore, qu'il reste encore des pas à faire, peut-être de part et d'autre. »
L'Italie cherche à faire accepter son budget par Bruxelles, mais aussi à convaincre les marchés de lui prêter de l'argent à des taux supportables. Cette dernière initiative semble porter ses fruits : l'écart entre les taux allemands et italiens a baissé dès que la rumeur d'une proposition de déficit à 2% a couru les bourses. L'Italie peut maintenant emprunter à moins de 3%. Une première depuis septembre 2018.
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