
La "web tax" touchera les GAFA dont Google (photo : F.Dubessy)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
ITALIE. Suivant l'exemple de la France qui l'a instaurée en juillet 2019, l'Italie se prépare à mettre en place une taxe touchant les grandes entreprises du numériques dès 2020.
Ce projet se trouvait déjà présent dans la loi de finances de 2019 mais sans qu'aucune mise en oeuvre ne suive. Il est désormais repris dans le document budgétaire soumis, mercredi 16 octobre 2019, à la Commission européenne.
Baptisée "Web tax", cette taxe frappera à hauteur de 3% du chiffre d'affaires réalisé en Italie les entreprises au chiffre d'affaires annuel mondial supérieur à 750 M€, donc principalement les fameux Gafa (Google, Amazon, Facebook et Apple).
Ce nouvel impôt pourrait faire entrer quelque 600 M€ dans les caisses de l'Etat italien, selon des prévisions de son ministère des Finances en 2018.
L'Union européenne tarde à légiférer sur le sujet et l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) réclame des négociations mondiales sur la taxation des Gafa. En juillet 2019, les pays réunis au sein du G8 avaient reconnu, à l'unanimité, la nécessité de mettre en place une imposition minimale des sociétés afin de lutter contre l'évasion et l'optimisation fiscales, ciblant les entreprises du numérique.
La France, et désormais l'Italie, prennent les devants en attendant l'adoption de règles fiscales communes aux 129 pays de l'OCDE qui se substitueront à leur taxe nationale.
Ce projet se trouvait déjà présent dans la loi de finances de 2019 mais sans qu'aucune mise en oeuvre ne suive. Il est désormais repris dans le document budgétaire soumis, mercredi 16 octobre 2019, à la Commission européenne.
Baptisée "Web tax", cette taxe frappera à hauteur de 3% du chiffre d'affaires réalisé en Italie les entreprises au chiffre d'affaires annuel mondial supérieur à 750 M€, donc principalement les fameux Gafa (Google, Amazon, Facebook et Apple).
Ce nouvel impôt pourrait faire entrer quelque 600 M€ dans les caisses de l'Etat italien, selon des prévisions de son ministère des Finances en 2018.
L'Union européenne tarde à légiférer sur le sujet et l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) réclame des négociations mondiales sur la taxation des Gafa. En juillet 2019, les pays réunis au sein du G8 avaient reconnu, à l'unanimité, la nécessité de mettre en place une imposition minimale des sociétés afin de lutter contre l'évasion et l'optimisation fiscales, ciblant les entreprises du numérique.
La France, et désormais l'Italie, prennent les devants en attendant l'adoption de règles fiscales communes aux 129 pays de l'OCDE qui se substitueront à leur taxe nationale.