
Giuseppe Conte recule sur son projet de budget 2019 (photo : DR)
ITALIE. Giuseppe Conte renonce au bras de fer entamé avec l'Union européenne sur le projet de budget italien 2019. Qualifié de "dérapage sans précédent", le 19 octobre 2018 par la Commission européenne, à cause de son déficit de 2,4% jugé trop élevé, le projet avait été tout de même maintenu tel quel par le chef du gouvernement italien, le 22 octobre 2018.
"Nous sommes responsables devant 60 millions d'Italiens, pas devant eux. Le budget ne changera pas d'une virgule. Mais qu'ils ne se permettent pas d'envoyer troïka ou commissaires !", lançait alors Matteo Salvini, vice-premier ministre italien. Depuis, le budget italien a été rejeté par l'Union européenne, une première. Le délai de trois semaines accordé pour présenter un nouveau budget s'est écoulé le 13 novembre 2018 sans aucun changement, mais les négociations se poursuivent en coulisses.
Accusant déjà un ratio d'endettement de 131% du PIB (le second de la zone euro après la Grèce), Rome s'expose à une procédure pour déficit excessif basée sur la dette qui pourrait tomber avant Noël. Son gouvernement voudrait bien se passer de ce cadeau empoisonné qui viendrait rendre plus difficile le recours aux marchés financiers.
"Nous sommes responsables devant 60 millions d'Italiens, pas devant eux. Le budget ne changera pas d'une virgule. Mais qu'ils ne se permettent pas d'envoyer troïka ou commissaires !", lançait alors Matteo Salvini, vice-premier ministre italien. Depuis, le budget italien a été rejeté par l'Union européenne, une première. Le délai de trois semaines accordé pour présenter un nouveau budget s'est écoulé le 13 novembre 2018 sans aucun changement, mais les négociations se poursuivent en coulisses.
Accusant déjà un ratio d'endettement de 131% du PIB (le second de la zone euro après la Grèce), Rome s'expose à une procédure pour déficit excessif basée sur la dette qui pourrait tomber avant Noël. Son gouvernement voudrait bien se passer de ce cadeau empoisonné qui viendrait rendre plus difficile le recours aux marchés financiers.
Volte-face de Giuseppe Conte
Ne manquez pas !
-
Alitalia va desservir Ajaccio et Comiso (Sicile) au départ de Rome
-
L'Espagne rejoint la France et l'Allemagne dans le projet d'avion de combat du futur
-
Alitalia relance ses lignes suspendues vers Tel Aviv et Le Caire au départ de Milan
-
L'UE place la Tunisie sur une liste noire du blanchiment et du financement du terrorisme
-
Un rapport d'experts italiens jugent le projet de TGV Lyon-Turin non rentable
"Je suis en train de mettre au point la proposition que l'Union européenne ne pourra pas ne pas prendre en considération. Elle arrivera dans les prochaines heures" annonce, mardi 4 décembre 2018, le chef du gouvernement italien dans un entretien avec le quotidien Avvenire.
Il précise cependant que la nouvelle proposition ne compromettra pas "les intérêts des italiens ni les réformes programmées." Giuseppe Conte ne devrait donc pas céder sur les deux réformes phares de la coalition au pouvoir composée de la Ligue et du Mouvement 5 étoiles : le départ à la retraite anticipée et la création d'un revenu de citoyenneté. Elles devront par contre être aménagée car l'UE demande 7 à 8 mrds€ d'économies par rapport à la programmation actuelle.
La situation semble s'être désamorcée lundi 3 décembre 2018, lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro. Après un premier pas en arrière le 26 novembre 2018. Le gouvernement italien se disait alors prêt à réduire son déficit budgétaire de 0,2% (3 mrds€). Ce geste permettrait d'abaisser le déséquilibre de 2,4 % à 2,2% avec un coup de rabot sur la réforme des retraites et le report à mi 2019 de la mise en place du revenu de citoyenneté.
Il précise cependant que la nouvelle proposition ne compromettra pas "les intérêts des italiens ni les réformes programmées." Giuseppe Conte ne devrait donc pas céder sur les deux réformes phares de la coalition au pouvoir composée de la Ligue et du Mouvement 5 étoiles : le départ à la retraite anticipée et la création d'un revenu de citoyenneté. Elles devront par contre être aménagée car l'UE demande 7 à 8 mrds€ d'économies par rapport à la programmation actuelle.
La situation semble s'être désamorcée lundi 3 décembre 2018, lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro. Après un premier pas en arrière le 26 novembre 2018. Le gouvernement italien se disait alors prêt à réduire son déficit budgétaire de 0,2% (3 mrds€). Ce geste permettrait d'abaisser le déséquilibre de 2,4 % à 2,2% avec un coup de rabot sur la réforme des retraites et le report à mi 2019 de la mise en place du revenu de citoyenneté.