ITALIE. La Commission européenne avait donné jusqu'au lundi 22 octobre 2018 à midi au gouvernement italien pour donner des explications sur son budget 2019. Comme prévu, Rome n'a pas changé d'un iota ses prévisions de déficit de 2,4% du Produit intérieur brut (PIB) et Giuseppe Conte assure que "le chiffre de 2,4% pour nous est un plafond que nous nous sommes solennellement engagés à respecter (...) Nous voulons dialoguer avec les institutions européennes dans un esprit de collaboration loyale et de dialogue constructif." Selon le Président du Conseil italien, "si nous avions adopté une loi de finances différentes, nous serions entrés en récession."
Par contre, les autorités italiennes promettent à la Commission européenne de contenir la dette. Elle se situe actuellement à 131% du PIB et devrait descendre à 126,5% en 2021. "Si les rapports dette/PIB et déficit/PIB ne devaient pas être en ligne avec ce qui est prévu, le gouvernement s'engage à intervenir en adoptant toutes les mesures nécessaires afin que les objectifs indiqués soient rigoureusement respectés", précise le texte communiqué à Bruxelles.
L'Italie doit aussi affronter une dégradation de la note de sa dette par Moody's de Baa2 à Baa3. Mais, l'agence de notation l'assorti d'une perspective stable, ce qui rassure quelque part les marchés.
Par contre, les autorités italiennes promettent à la Commission européenne de contenir la dette. Elle se situe actuellement à 131% du PIB et devrait descendre à 126,5% en 2021. "Si les rapports dette/PIB et déficit/PIB ne devaient pas être en ligne avec ce qui est prévu, le gouvernement s'engage à intervenir en adoptant toutes les mesures nécessaires afin que les objectifs indiqués soient rigoureusement respectés", précise le texte communiqué à Bruxelles.
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La France aussi
Dans le même temps, la Commission européenne a également demandé des précisions à la France pour son budget 2019. Alors que le pays vient juste de sortir de la procédure de déficit excessif voici quatre mois, la Commission européenne s'inquiète de la dette. Elle indique que Paris aurait "intérêt" à la réduire pour éviter de franchir la barre symbolique des 100% (99% du PIB fin septembre 2018 soit 2 299,8 mrds€).
Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières, souligne toutefois qu'"il n'y aura pas de problème avec le budget français", qu'il distingue bien de ceux italien et grec.
Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières, souligne toutefois qu'"il n'y aura pas de problème avec le budget français", qu'il distingue bien de ceux italien et grec.