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FRANCE/ITALIE. L'Italie et la France pourraient passer en 2016 de quatre à trois opérateurs de téléphonie.
En Italie, la commission européenne devrait dicter ses conditions début mars 2016 concernant le projet de fusion entre 3Italia (CK Hutchison Holdings) et Wind Telecomunicazioni (Vimpelcom). La holding chinoise CK Hutchison pourrait ainsi acquérir une force de frappe qui la mettrait au niveau de ses concurrents en Italie, Telecom Italia et Vodafone.
Telecom Italia (Vivendi) a déjà anticipé cette nouvelle donne en annonçant une accélération de ses investissements dans les réseaux fixes et mobiles en Italie. Entre 2016 et 2018, il prévoit d'investir la bagatelle de 12 mrds €. L'opérateur italien n'est pourtant pas au mieux de sa forme avec un bénéficie net 2015 en recul de 20% et un chiffre de 19,7 mrds €, lui aussi en baisse (-8,6%).
Son homologue français, Orange, est en bien meilleure santé et ne va pas subir une réduction de la concurrence, mais au contraire la provoquer. Les discussions portant sur le rachat de Bouygues Telecom devraient aboutir, de façon positive ou négative, mi-mars 2016. En cas de succès et d'autorisation des autorités compétentes, les consommateurs français n'auront plus le choix qu'entre trois opérateurs : Orange-Bouygues, SFR et Free.
Pour ce rachat d'un coût évalué à une dizaine de milliards d'euros, Orange s'appuie sur une très bonne année 2015. Le bénéfice net du groupe fait plus que doubler pour atteindre 2,65 mrds €. Le gain se situe au niveau des marges car le chiffre d'affaires reste stable en 2015, à 40,24 mrds € (-0,1%).
En Italie, la commission européenne devrait dicter ses conditions début mars 2016 concernant le projet de fusion entre 3Italia (CK Hutchison Holdings) et Wind Telecomunicazioni (Vimpelcom). La holding chinoise CK Hutchison pourrait ainsi acquérir une force de frappe qui la mettrait au niveau de ses concurrents en Italie, Telecom Italia et Vodafone.
Telecom Italia (Vivendi) a déjà anticipé cette nouvelle donne en annonçant une accélération de ses investissements dans les réseaux fixes et mobiles en Italie. Entre 2016 et 2018, il prévoit d'investir la bagatelle de 12 mrds €. L'opérateur italien n'est pourtant pas au mieux de sa forme avec un bénéficie net 2015 en recul de 20% et un chiffre de 19,7 mrds €, lui aussi en baisse (-8,6%).
Son homologue français, Orange, est en bien meilleure santé et ne va pas subir une réduction de la concurrence, mais au contraire la provoquer. Les discussions portant sur le rachat de Bouygues Telecom devraient aboutir, de façon positive ou négative, mi-mars 2016. En cas de succès et d'autorisation des autorités compétentes, les consommateurs français n'auront plus le choix qu'entre trois opérateurs : Orange-Bouygues, SFR et Free.
Pour ce rachat d'un coût évalué à une dizaine de milliards d'euros, Orange s'appuie sur une très bonne année 2015. Le bénéfice net du groupe fait plus que doubler pour atteindre 2,65 mrds €. Le gain se situe au niveau des marges car le chiffre d'affaires reste stable en 2015, à 40,24 mrds € (-0,1%).