
ArcelorMittal se rapproche de plus en plus du site de Tarente en Italie (photo Ilva)
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ITALIE. Le gouvernement italien a choisi, lundi 5 juin 2017 au soir, ArcelorMittal (50,42 mrds€ de chiffre d'affaires en 2016), associé à l’italien Marcegaglia, pour reprendre la plus grande aciérie d’Europe, celle d'Ilva à Tarente en Italie. Pour que l’opération, évaluée à 1,8 mrd€, soit finalisée Bruxelles doit encore donner son accord.
La consortium Am Investco Italy (85% ArcelorMittal et 15% Marcegaglia) propose également d’investir 2,4 mrds € dans l’aciérie. 1,25 mrd€ seront consacrés à la production industrielle pour relancer l’entreprise placée depuis 2015 sous administration de l’Etat Italien.1,15 mrd€ iront eux aux investissements pour l’environnement. Le site de Tarente (14 000 salariés) est considéré comme l’un des plus polluants d’Europe.
L’offre du consortium avait mis d’accord la totalité des commissaires à la gestion d’Ilva fin mai 2017, malgré les 5 800 suppressions de postes possibles. Grâce au feu vert de Rome, ArcelorMittal devrait aussi recevoir l’aide de la banque Intesa Sanpaolo avec une prise de participation entre 5 et 10%.
Bruxelles étudiera la proposition du consortium et notamment sur la question de concurrence. ArcelorMittal possède d’autres sites en Italie et cela pourrait mettre l’entreprise de sidérurgie en position dominante. Am Investco Italy a promis de « renoncer à la possibilité de retirer son offre » si les autorités antitrust lui imposent des conditions d’achat.
La consortium Am Investco Italy (85% ArcelorMittal et 15% Marcegaglia) propose également d’investir 2,4 mrds € dans l’aciérie. 1,25 mrd€ seront consacrés à la production industrielle pour relancer l’entreprise placée depuis 2015 sous administration de l’Etat Italien.1,15 mrd€ iront eux aux investissements pour l’environnement. Le site de Tarente (14 000 salariés) est considéré comme l’un des plus polluants d’Europe.
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Bruxelles étudiera la proposition du consortium et notamment sur la question de concurrence. ArcelorMittal possède d’autres sites en Italie et cela pourrait mettre l’entreprise de sidérurgie en position dominante. Am Investco Italy a promis de « renoncer à la possibilité de retirer son offre » si les autorités antitrust lui imposent des conditions d’achat.