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Ahmad Ghalehbani déclare que l'Iran peut satisfaire 90% de ses besoins en pétrole et en gaz par elle même (NIOC)
EUROPE DU SUD. L'Iran avertit qu'après la France et le Royaume-Uni, le pays pourrait suspendre ses exportations à d’autres pays européens.
Un sursaut associé aux sanctions de janvier 2012 contre le programme nucléaire iranien. L'Union européenne décidait d'un embargo sur l'achat de pétrole iranien qui prendra totalement effet le 1er juillet 2012.
Déjà, Téhéran annonçait dimanche 12 février 2012, l'arrêt de toute vente de pétrole à la France et à la Grande-Bretagne. La sanction n'a eu que peu d'effet sur la France, qui avait auparavant stoppé ses importations de brut iranien dans la perspective de l'embargo. De plus, Paris n'importe que 58 000 barils par jour de brut iranien, soit environ 3 % de ses besoins.
Ainsi l'Iran pourrait étendre l'arrêt de ses exportations d'or noir à d'autres pays de l'Europe. Le président de la compagnie nationale du pétrole NIOC, Ahmad Ghalebani, citait entres autres l'Espagne, l’Italie, la Grèce et le Portugal. En Italie, Espagne et Grèce, le pétrole iranien atteint 30 % de sa consommation et les pays concentrent à eux seuls trois quarts de ces exportations. Mais ces pays resserrent déjà, en prévision, leurs achats auprès du pays.
En 2011, les exportations de brut iranien vers l'Union européenne atteignaient 20 % des exportations totales de pétrole en Iran, soit environ 600 000 barils par jour.
Un sursaut associé aux sanctions de janvier 2012 contre le programme nucléaire iranien. L'Union européenne décidait d'un embargo sur l'achat de pétrole iranien qui prendra totalement effet le 1er juillet 2012.
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Ainsi l'Iran pourrait étendre l'arrêt de ses exportations d'or noir à d'autres pays de l'Europe. Le président de la compagnie nationale du pétrole NIOC, Ahmad Ghalebani, citait entres autres l'Espagne, l’Italie, la Grèce et le Portugal. En Italie, Espagne et Grèce, le pétrole iranien atteint 30 % de sa consommation et les pays concentrent à eux seuls trois quarts de ces exportations. Mais ces pays resserrent déjà, en prévision, leurs achats auprès du pays.
En 2011, les exportations de brut iranien vers l'Union européenne atteignaient 20 % des exportations totales de pétrole en Iran, soit environ 600 000 barils par jour.