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FRANCE/ITALIE. Les 700 condamnés à mort de 2015 et les atteintes quotidiennes de l'Iran aux libertés ne pèsent pas bien lourd face aux dizaines de contrats que l'Iran s’apprête à passer avec les pays européens.
Ex premier partenaire économique oblige, l'Italie a ouvert le bal le 25 janvier avec une visite du président Iranien Hassan Rohani, qui devrait déboucher sur la signature de plus de 15 milliards d'euros de contrats avec des entreprises comme Saipem (exploration et d'ingénierie pétrolière), Danieli (sidérurgie), Fincantieri (construction navale) ou la compagnie publique des chemins de fer. Les affaires reprennent et les compagnie aériennes ne s'y trompent pas. Alitalia va ainsi faire passer ses vols entre les deux capitales à un rythme quotidien.
Si en France il n'a pas fallu, comme en Italie, mettre un voile pudique sur les œuvres d'art qui auraient pu choquer Hassan Rohani, la république a elle aussi déroulé le tapis rouge. Le président du Medef, Pierre Gattaz, n'y est d'ailleurs pas allé par quatre chemins, déclarant à propos de la fin de l'embargo sur l'Iran, « à nous Français de nous ruer et de ne pas perdre de temps ». « L'Iran peut compter sur la France » affirmait un peu plus tard le Premier ministre français Manuel Valls. Compter sur la France... pour signer toute une série de contrats.
L'Iran va ainsi acheter 114 Airbus (A320, A321 et A330) pour 2016 et 2017, avant de commander à 24 A350 et A380 pour 2020. PSA Peugeot Citroën va faire un retour remarqué en Iran avec un investissement de 400 M€ dans une nouvelle usine, pour construire des Peugeot 208, 2008 et 301 avec son partenaire local Iran Khodro. La SNCF devrait avoir sa part du gâteau avec la rénovation et la gestion de gares iraniennes. D'autres secteurs espèrent beaucoup de l'Iran, comme les cosmétiques.
Ex premier partenaire économique oblige, l'Italie a ouvert le bal le 25 janvier avec une visite du président Iranien Hassan Rohani, qui devrait déboucher sur la signature de plus de 15 milliards d'euros de contrats avec des entreprises comme Saipem (exploration et d'ingénierie pétrolière), Danieli (sidérurgie), Fincantieri (construction navale) ou la compagnie publique des chemins de fer. Les affaires reprennent et les compagnie aériennes ne s'y trompent pas. Alitalia va ainsi faire passer ses vols entre les deux capitales à un rythme quotidien.
Si en France il n'a pas fallu, comme en Italie, mettre un voile pudique sur les œuvres d'art qui auraient pu choquer Hassan Rohani, la république a elle aussi déroulé le tapis rouge. Le président du Medef, Pierre Gattaz, n'y est d'ailleurs pas allé par quatre chemins, déclarant à propos de la fin de l'embargo sur l'Iran, « à nous Français de nous ruer et de ne pas perdre de temps ». « L'Iran peut compter sur la France » affirmait un peu plus tard le Premier ministre français Manuel Valls. Compter sur la France... pour signer toute une série de contrats.
L'Iran va ainsi acheter 114 Airbus (A320, A321 et A330) pour 2016 et 2017, avant de commander à 24 A350 et A380 pour 2020. PSA Peugeot Citroën va faire un retour remarqué en Iran avec un investissement de 400 M€ dans une nouvelle usine, pour construire des Peugeot 208, 2008 et 301 avec son partenaire local Iran Khodro. La SNCF devrait avoir sa part du gâteau avec la rénovation et la gestion de gares iraniennes. D'autres secteurs espèrent beaucoup de l'Iran, comme les cosmétiques.