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TURQUIE / IRAN. Istanbul accueille du 21 au 24 janvier 2011 les six grandes puissances mondiales (Allemagne, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine, Etats-Unis) et l'Iran pour de nouvelles négociations concernant le programme nucléaire iranien.
Les "Six" entendent persuader l'Iran de renoncer à ce programme. Mais, aucune décision majeure n'est attendue si ce n'est la fixation d'un calendrier de nouveaux pourparlers.
Les Etats-Unis ont déjà affirmé ne pas attendre "d'avancées majeure mais vouloir voir émerger un projet constructif pour amener l'Iran à collaborer avec la communauté internationale dans un processus crédible et à répondre aux inquiétudes de la communauté internationale sur son programme nucléaire."
Un point de vue contredit par le représentant du ministère chinois des Affaires étrangères Wu Hailong qui se veut plus optimiste : "Je pense que nous pouvons parvenir à quelques avancées si toutes les parties concernées font preuve d'une certaine flexibilité dans les discussions."
Téhéran a lui qualifié de "dernière chance pour l'Occident" ces négociations. D'emblée, lors du début des discussions, les représentants iraniens ont annoncé qu'ils refusaient de discuter d'une suspension de leurs activités d'enrichissement d'uranium. "Nous ne permettrons absolument pas que les discussions abordent la question de nos droits fondamentaux, comme la question d'une suspension de l'enrichissement" a notamment déclaré Abolfazi Zohrevand, adjoint du négociateur en chef iranien, Said Jalili, secrétaire du Conseil supérieur de sécurité nationale de l'Iran.
En décembre 2010, les négociations avait pu reprendre à Genève après quatorze mois d'interruption.