
Pour Miguel Angel Moratinos, ancien ministre espagnol des Affaires Étrangères et président du Comité d'Orientation Politique d'Ipemed, « l'observatoire poursuivra des actions de suivi, d'analyse de la coproduction mais l'encouragera aussi. » Il étudiera la mobilité des personnes mais aussi les financements apportés par cette nouvelle démarche de rapprochement gagnant-gagnant entre les entreprises du nord et du sud.
« Nous recherchons des partenaires pour pouvoir recruter un universitaire spécialisé sur la question et réunir un comité de pilotage » commente Michel Gonnet, président d'Eudoxia et expert Ipemed.
L'observatoire bénéficiera d'un budget compris entre 80 et 100 000 € par an sur trois ans. Déjà, la Banque pour l'investissement (BPI France), par la voix d'Isabelle Bebear, sa directrice du développement et de l'international, a confirmé à Sousse que l'organisme français participera au financement du nouvel outil aux côtés de l'Ipemed. « L'observatoire va nous permettre de valider une intuition et de donner une résonance à ce mouvement qui vise à faire travailler ensemble les deux rives de la Méditerranée » précise Isabelle Bebear. « Il va nous servir de pilote, valider nos stratégies et appuyer la mise en place d'outils. Cette preuve par l'exemple donnera envie à d'autres entreprises de se lancer aussi dans la coproduction et aux politiques d'aider cette voie » poursuit-elle.
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Le siège de l'observatoire de la coproduction d'Ipemed devrait se situer à Tunis.