
Les PME méditerranéennes veulent travailler sur les grands projets comme la centrale solaire géante Desertec (Photo Desertec)
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FRANCE / MEDITERRANEE. Un an après le lancement du projet, les statuts officiels de l’Institut euroméditerranéen des énergies renouvelables (Imeder) ont été signés, lundi 3 mai 2010. Fondé autour du pôle de compétitivité Derbi (Développement des énergies renouvelables dans le bâtiment et l’industrie), basé à Perpignan, l’Imeder veut développer l'utilisation des énergies renouvelables (EnR) dans les pays du pourtour méditerranéen, à travers des projets "à taille humaine".
Une trentaine de partenaires issus de différents pays ont désormais rejoint l’organisation. Côté sud, on attend beaucoup de l’institut naissant en termes de lobbying. Le secrétaire général de l’Association des industries solaires et éoliennes (Amisole) du Maroc a fait part de ses inquiétudes pour ses entreprises : « Depuis l’annonce en novembre dernier du projet de construction de centrales solaires dans le sud et l’est du pays, le Maroc suscite l’intérêt de très grands groupes américains, chinois ou coréens ». Amin Bennanou a ajouté : « Nos entreprises ne veulent pas se contenter de nettoyer les vitres ».
Ses craintes sont partagées par d’autres organisations méditerranéennes. « En Tunisie, une quarantaine de projets de développement des infrastructures solaires a été annoncée cette année, observe le président de la Chambre syndicale nationale des EnR, Tahar Achour. Ce sont autant de contrats potentiels pour les entreprises du nord et du sud et de la Méditerranée. Il faut donc créer des synergies au sein de l’Imeder pour mieux faire valoir les intérêts des PME ».
Une trentaine de partenaires issus de différents pays ont désormais rejoint l’organisation. Côté sud, on attend beaucoup de l’institut naissant en termes de lobbying. Le secrétaire général de l’Association des industries solaires et éoliennes (Amisole) du Maroc a fait part de ses inquiétudes pour ses entreprises : « Depuis l’annonce en novembre dernier du projet de construction de centrales solaires dans le sud et l’est du pays, le Maroc suscite l’intérêt de très grands groupes américains, chinois ou coréens ». Amin Bennanou a ajouté : « Nos entreprises ne veulent pas se contenter de nettoyer les vitres ».
Ses craintes sont partagées par d’autres organisations méditerranéennes. « En Tunisie, une quarantaine de projets de développement des infrastructures solaires a été annoncée cette année, observe le président de la Chambre syndicale nationale des EnR, Tahar Achour. Ce sont autant de contrats potentiels pour les entreprises du nord et du sud et de la Méditerranée. Il faut donc créer des synergies au sein de l’Imeder pour mieux faire valoir les intérêts des PME ».
Prendre part au plan solaire méditerranéen
De son côté, l’Association libanaise pour la maîtrise de l’énergie et pour l’environnement (ALMEE) voit là une opportunité de rendre les PME libanaises plus performantes en développant l’ingénierie, la formation ou la certification. Pour Saïd Chehab, l’Imeder doit également s’impliquer dans le plan solaire méditerranéen (PSM) en amont, afin d’orienter les politiques mises en œuvre vers les entreprises locales.
Tous les membres de l’organisation s’accordaient sur le fait que le PSM ne devait pas se limiter à des projets pharaoniques, à l’image du projet de centrale géante Desertec, mais qu’il devait également inclure des initiatives individuelles plus modestes, profitables aux économies méditerranéennes.
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