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L'Institut Méditerranéen de l'Eau travaille à la création d'un observatoire méditerranéen des grands projets dans le domaine de l'eau. À la fois mécanisme d’observation, de suivi et d’évaluation des grands projets méditerranéens, il regroupera les informations sur les dossiers d'infrastructures de 20 à 200 M€ gérés par les membres de l'IME (administrations, collectivités locales et territoriales, organisations de gestion publiques ou privées...). Les centres de recherche et de formation, les experts de l'IME assureront la gestion au quotidien de ce mécanisme régional.
« Les membres de l'IME génèrent chaque année plusieurs dizaines de projets d'infrastructure : barrages, transfert d'eau, stations d'épuration, gestion urbaine de l'eau, usines de dessalement... Tout cela impacte l'environnement » explique Hachmi Kennou, directeur exécutif de l'IME. « Nous pensons à des investissements comme la construction de la station d'épuration de Gaza, ou encore la protection du lac de Bizerte, en Tunisie. Ainsi, le retour d'expérience du transfert d'eau sur 700 km réalisé par l'Algérie entre In Sala et Tamanrasset devrait intéresser d'autres pays comme par exemple l'Espagne. »
L'observatoire s'adressera aux maîtres d’ouvrage, aux organismes, institutions et professionnels du domaine de l’eau, aux bailleurs de fonds (BEI, AFD, Banque mondiale...). Il regroupera des informations touchant aussi bien aux phases d'études que de travaux et d'exploitation. Il permettrait de tirer parti des expériences antérieures pour optimiser les projets et en réduire les impacts négatifs.
« Les membres de l'IME génèrent chaque année plusieurs dizaines de projets d'infrastructure : barrages, transfert d'eau, stations d'épuration, gestion urbaine de l'eau, usines de dessalement... Tout cela impacte l'environnement » explique Hachmi Kennou, directeur exécutif de l'IME. « Nous pensons à des investissements comme la construction de la station d'épuration de Gaza, ou encore la protection du lac de Bizerte, en Tunisie. Ainsi, le retour d'expérience du transfert d'eau sur 700 km réalisé par l'Algérie entre In Sala et Tamanrasset devrait intéresser d'autres pays comme par exemple l'Espagne. »
L'observatoire s'adressera aux maîtres d’ouvrage, aux organismes, institutions et professionnels du domaine de l’eau, aux bailleurs de fonds (BEI, AFD, Banque mondiale...). Il regroupera des informations touchant aussi bien aux phases d'études que de travaux et d'exploitation. Il permettrait de tirer parti des expériences antérieures pour optimiser les projets et en réduire les impacts négatifs.
Une structure légère

Hachmi Kennou, directeur exécutif de l'IME (photo : F.Dubessy)
Les bailleurs de fonds pourraient aller y puiser les informations dont ils ont besoin pour analyser les dossiers qui leur sont présentés. « De ce fait, l’observatoire devra être en mesure de fournir et partager toute donnée sur l’état d’avancement mais également permettre de suivre et d’évaluer les résultats des projets et les impacts qu’ils pourraient générer, tant sur le plan environnemental, économique que social » explique l'IME dans un rapport de présentation de l'observatoire.
« Cet observatoire constituera une structure très légère, avec un site internet à la disposition de nos membres. L'IME dispose des experts pour suivre ce type de grands projets. Nous analyserons aussi bien les réussites que les défaillances » précise Hachmi Kennou. « Nous allons commencer par les thématiques du dessalement et de la réutilisation des eaux usées épurées. Il s'agit de sujets très importants en Méditerranée. En juin 2017, nous ferons une annonce officielle de lancement de l'observatoire. La prise en compte d'un projet par notre observatoire dépendra bien sûr de l'accord préalable du pays concerné. »
En partenariat avec IME
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« Cet observatoire constituera une structure très légère, avec un site internet à la disposition de nos membres. L'IME dispose des experts pour suivre ce type de grands projets. Nous analyserons aussi bien les réussites que les défaillances » précise Hachmi Kennou. « Nous allons commencer par les thématiques du dessalement et de la réutilisation des eaux usées épurées. Il s'agit de sujets très importants en Méditerranée. En juin 2017, nous ferons une annonce officielle de lancement de l'observatoire. La prise en compte d'un projet par notre observatoire dépendra bien sûr de l'accord préalable du pays concerné. »
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