
Selon le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, "le peuple grec ne poursuit pas seul ses efforts visant à replacer le pays sur la voie de la croissance et de l'emploi. L’UE et l’ensemble de la communauté internationale ont fait preuve d’une solidarité sans précédent avec le peuple grec".
Reprenant l'ensemble des financements non remboursables, de prêts et d’effacements de dettes, l'addition cumulée représenterait 380 mrds €, "des sacrifices consentis par le peuple grec ne tarderont pas à être récompensés, dès que la Grèce aura fait siennes les actions prioritaires pour 2012 définies aujourd’hui par la Commission".
Cette somme comprend les 40 mrds€ de financement de l'UE sur la période 2007-2013 en faveur d'Athènes, les 100 mrds€ de dette que le secteur privé a consenti à effacer et les 240 mrds€ d'aide publique fournie par l'UE et le FMI. Le montant correspondrait à 33 600 € par habitant grec, et à 177% du PIB de la Grèce, soit 3% du PIB de l'UE en 2011.
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Elle ajoute alors que "dans les domaines essentiels que sont l’administration fiscale et la collecte des impôts, le cadastre, la réforme du système judiciaire, la restructuration des collectivités locales et la réforme de l’administration publique, la communication précise sur quels points la Commission fournira une assistance technique et une aide financière par le biais de la task-force spécialisée pour la Grèce" .
Dans un même temps, le premier ministre grec, Lucas Papademos, appelle ses partenaires européens à ne pas diminuer trop sévèrement les fonds européens que perçoit la Grèce. Les Vingt-sept négocient actuellement sur une réforme de ces fonds pour la période 2014-2020 pour accorder davantage d'aide aux nouveaux entrants au détriment des pays les plus anciens comme la Grèce.