
La Commission européenne se rallie progressivement aux objectifs du Parlement en matière d'économies d'énergies et de mix énergétique. Photo GT.
Ne manquez pas !
-
Les mesures de restriction se renforcent autour de la Méditerranée
-
Le gouvernement italien adopte un plan de relance de près de 223 mrds€ controversé par une partie de sa majorité
-
Recep Tayyip Erdogan veut adoucir ses relations avec la France et l'Union européenne
-
La population francophone augmente dans le monde...grâce à l'Afrique
EUROPE. Depuis près de deux ans, la Commission européenne et le Parlement s'opposent sur les objectifs à fixer en matière d'économies d'énergies et de mix énergétique, dans le cadre du « paquet énergie européen ». La Commission, et donc les États, plaident pour 27% d’énergies renouvelables et 30% d’économies d’énergie d'ici 2030, alors que le Parlement a voté en faveur d'un même taux de 35% d'économies d'énergies et de renouvelable dans le mix énergétique.
Fin mai, la Commission a fait un premier pas en proposant au Parlement un objectif de 30-31 % d’énergies renouvelables d’ici à 2030, et 32-33 % pour les renouvelables. Le Parlement l'a jugé insuffisant.
Lundi 11 juin, la réunion des ministres chargés des politiques énergétiques a permis de constater de nouvelles avancées. Quatre pays méditerranéens, l'Espagne, l'Italie, la France, le Portugal, appuyés par la Suède, la Lituanie, le Luxembourg et les Pays Bas, ont adopté la position du Parlement. Les nouveaux gouvernements italiens et espagnols ont en effet fait basculer la majorité du Conseil. Une évolution très fragile tant chacun regroupe un conglomérat de formations politiques hétérogènes. En Italie, le ministre de l’Énergie appartient au mouvement 5 étoiles dont les élus au Parlement européen ont voté pour des objectifs de 35%. Alors que le gouvernement conservateur espagnol s'opposait jusqu'à présent à un taux d’économies d'énergies supérieur à 30 %, la nouvelle ministre de l’Énergie et de l’Environnement a prit fait et cause pour les 35%.
Même si l'Allemagne et la Pologne continuent pour l'instant de bloquer un éventuel accord, la balance penchent en faveur des défenseurs de l'environnement. Les taux de 35% permettraient à l'Europe de dépasser ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre fixés par l'accord de Paris et à la planète d'approcher la limitation de la hausse des températures à 2°.
Fin mai, la Commission a fait un premier pas en proposant au Parlement un objectif de 30-31 % d’énergies renouvelables d’ici à 2030, et 32-33 % pour les renouvelables. Le Parlement l'a jugé insuffisant.
Lundi 11 juin, la réunion des ministres chargés des politiques énergétiques a permis de constater de nouvelles avancées. Quatre pays méditerranéens, l'Espagne, l'Italie, la France, le Portugal, appuyés par la Suède, la Lituanie, le Luxembourg et les Pays Bas, ont adopté la position du Parlement. Les nouveaux gouvernements italiens et espagnols ont en effet fait basculer la majorité du Conseil. Une évolution très fragile tant chacun regroupe un conglomérat de formations politiques hétérogènes. En Italie, le ministre de l’Énergie appartient au mouvement 5 étoiles dont les élus au Parlement européen ont voté pour des objectifs de 35%. Alors que le gouvernement conservateur espagnol s'opposait jusqu'à présent à un taux d’économies d'énergies supérieur à 30 %, la nouvelle ministre de l’Énergie et de l’Environnement a prit fait et cause pour les 35%.
Même si l'Allemagne et la Pologne continuent pour l'instant de bloquer un éventuel accord, la balance penchent en faveur des défenseurs de l'environnement. Les taux de 35% permettraient à l'Europe de dépasser ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre fixés par l'accord de Paris et à la planète d'approcher la limitation de la hausse des températures à 2°.