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EUROPE. Natixis Global Asset Management (NGAM) publie une enquête sur l’indice mondial des retraites (Global retirement index). L'étude comprenant quatre sous-rubriques thématiques (santé, bien-être matériel à la retraite, qualité de vie et financement des retraites) permet de comparer les "réponses apportées auprès des retraités" dans 150 pays. Si l'Europe choie globalement plutôt bien ses retraités, l'Europe du Sud reste à la traîne, avec la réduction "draconienne" des programmes sociaux.
Dotée, le 31 décembre 2013, d'encours sous gestion de 867,2 mrds$ (629,2 mrds€), NGAM, filiale de Natixis, est une société de gestion, dont l’objectif "est la protection et la croissance des investissements d’une clientèle privée et institutionnelle".
De manière globale, la "sécurité financière" des retraités demeurerait très précaire, dans les pays en développement, mais aussi dans les pays développés. Pour ces derniers, la filiale de Natixis met en cause principalement les forts taux d'endettement des pays, accompagnés d'une "pression budgétaire accrue". Pour les pays en développement, c'est le système de retraite lui-même qui resterait défaillant par rapport au rythme de la croissance économique. Face au vieillissement de la population, Christophe Point, directeur de NGAM Distribution France, craint que cette situation ne rende "la gestion de la crise mondiale du financement des retraites plus complexe" et insiste sur l'importance de "disposer de sources de financement plus diversifiées et plus stables - notamment l’épargne et les investissements personnels".
Les chiffres montrent que les pays d’Europe "demeurent les mieux préparés au vieillissement de la population", assure Natixis. Car parmi les 150 pays analysés, douze des quinze premiers pays du classement sont européens. Mais l'Europe du Sud, où "la réduction des programmes sociaux a été plus draconienne", affiche de moins bons résultats : aucun pays ne se place dans le top 10 du classement. Sur le pourtour méditerranéen dans son ensemble, seuls la France (15e), Israël (20e), l'Italie (23e), Chypre (25e), Malte (28e) et l'Espagne (29e) figurent dans le top 30. La Syrie est le dernier des pays méditerranéens à la 103e place, après la Bosnie-Herzégovine (99e), le Maroc (97e) et l'Ancienne République Yougoslave de Macédoine (94e). La France "fait face à une situation de plus en plus difficile pour répondre aux contraintes de passif de son système de retraite", souligne l'étude. Son niveau d'espérance de vie et la "qualité" du système de sécurité sociale demeurent ses principales forces.
Pour faire face à ces difficultés de financement des retraites, Natixis assure qu'à l'avenir il sera nécessaire pour les investisseurs de mettre en place des plans spécifiques de financement pour la retraite, "plus durables, capables de générer des performances stables, et de résister aux fluctuations de marché au fil du temps".
Dotée, le 31 décembre 2013, d'encours sous gestion de 867,2 mrds$ (629,2 mrds€), NGAM, filiale de Natixis, est une société de gestion, dont l’objectif "est la protection et la croissance des investissements d’une clientèle privée et institutionnelle".
De manière globale, la "sécurité financière" des retraités demeurerait très précaire, dans les pays en développement, mais aussi dans les pays développés. Pour ces derniers, la filiale de Natixis met en cause principalement les forts taux d'endettement des pays, accompagnés d'une "pression budgétaire accrue". Pour les pays en développement, c'est le système de retraite lui-même qui resterait défaillant par rapport au rythme de la croissance économique. Face au vieillissement de la population, Christophe Point, directeur de NGAM Distribution France, craint que cette situation ne rende "la gestion de la crise mondiale du financement des retraites plus complexe" et insiste sur l'importance de "disposer de sources de financement plus diversifiées et plus stables - notamment l’épargne et les investissements personnels".
Les chiffres montrent que les pays d’Europe "demeurent les mieux préparés au vieillissement de la population", assure Natixis. Car parmi les 150 pays analysés, douze des quinze premiers pays du classement sont européens. Mais l'Europe du Sud, où "la réduction des programmes sociaux a été plus draconienne", affiche de moins bons résultats : aucun pays ne se place dans le top 10 du classement. Sur le pourtour méditerranéen dans son ensemble, seuls la France (15e), Israël (20e), l'Italie (23e), Chypre (25e), Malte (28e) et l'Espagne (29e) figurent dans le top 30. La Syrie est le dernier des pays méditerranéens à la 103e place, après la Bosnie-Herzégovine (99e), le Maroc (97e) et l'Ancienne République Yougoslave de Macédoine (94e). La France "fait face à une situation de plus en plus difficile pour répondre aux contraintes de passif de son système de retraite", souligne l'étude. Son niveau d'espérance de vie et la "qualité" du système de sécurité sociale demeurent ses principales forces.
Pour faire face à ces difficultés de financement des retraites, Natixis assure qu'à l'avenir il sera nécessaire pour les investisseurs de mettre en place des plans spécifiques de financement pour la retraite, "plus durables, capables de générer des performances stables, et de résister aux fluctuations de marché au fil du temps".