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Les troupes de Kadhafi repoussent les insurgés (photo DR)
EUROPE/ LIBYE. Alors que les troupes de Kadhafi semblent reprendre un net avantage, les pays européens ont engagé ce vendredi 11 mars leurs difficiles négociations pour déterminer une position commune sur la situation en Libye.
Tôt dans la matinée, les forces loyalistes ont pénétré dans le port pétrolier de Ras Lanouf qu’elles avaient bombardé la veille, contraignant les insurgés à quitter les lieux même si des poches de résistance subsistent dans la ville. Les insurgés ont également reconnu avoir perdu la ville de Zaouïa à 40 km à l’ouest de Tripoli, où se trouve la principale raffinerie de pétrole qui alimente la capitale et l’ouest du pays.
Depuis le début de la révolte contre Mouammar Kadhafi, la production libyenne de pétrole a chuté d’environ 1,4 million de barils de pétrole par jour, tombant à 200.000 ou 300.000 barils par jour, estime le PDG du groupe pétrolier français Total.
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Tôt dans la matinée, les forces loyalistes ont pénétré dans le port pétrolier de Ras Lanouf qu’elles avaient bombardé la veille, contraignant les insurgés à quitter les lieux même si des poches de résistance subsistent dans la ville. Les insurgés ont également reconnu avoir perdu la ville de Zaouïa à 40 km à l’ouest de Tripoli, où se trouve la principale raffinerie de pétrole qui alimente la capitale et l’ouest du pays.
Depuis le début de la révolte contre Mouammar Kadhafi, la production libyenne de pétrole a chuté d’environ 1,4 million de barils de pétrole par jour, tombant à 200.000 ou 300.000 barils par jour, estime le PDG du groupe pétrolier français Total.
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Prudence de l'Europe
Sur le plan humanitaire, le premier bilan chiffré établi par l’ONU, fait état de plus de 250.000 personnes qui ont fui la Libye pour les pays voisins depuis mi février.
A Bruxelles, les dirigeants européens se sont retrouvés en début d'après midi pour tenter d’adopter une stratégie commune face à la guerre civile qui s’installe en Libye. La décision jeudi du président français Nicolas Sarkozy, de reconnaître les leaders de l'insurrection comme seuls "représentants légitimes" du peuple libyen était très critiquée par certains de ses partenaires. L’Allemagne, le Luxembourg et l’Italie notamment sont très réticents à s’engager sur ce point. Paris et Londres veulent aussi faire monter la pression en faveur de l'option militaire en pronant la mise en place rapide d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye mais aussi des frappes aériennes ciblées.
Le projet de déclaration finale du sommet de Bruxelles est toutefois beaucoup plus prudent sur tous ces points, se limitant à estimer que le colonel Kadhafi « doit quitter le pouvoir immédiatement ». L'Union européenne s'y dit simplement prête à "parler aux nouvelles autorités libyennes" pour aider à la reconstruction du pays. Et sur le plan militaire, le texte reprend la position attentiste de l’OTAN. Plusieur pays redoutent en effet un engrenage militaire aux conséquences incalculables.
A Bruxelles, les dirigeants européens se sont retrouvés en début d'après midi pour tenter d’adopter une stratégie commune face à la guerre civile qui s’installe en Libye. La décision jeudi du président français Nicolas Sarkozy, de reconnaître les leaders de l'insurrection comme seuls "représentants légitimes" du peuple libyen était très critiquée par certains de ses partenaires. L’Allemagne, le Luxembourg et l’Italie notamment sont très réticents à s’engager sur ce point. Paris et Londres veulent aussi faire monter la pression en faveur de l'option militaire en pronant la mise en place rapide d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye mais aussi des frappes aériennes ciblées.
Le projet de déclaration finale du sommet de Bruxelles est toutefois beaucoup plus prudent sur tous ces points, se limitant à estimer que le colonel Kadhafi « doit quitter le pouvoir immédiatement ». L'Union européenne s'y dit simplement prête à "parler aux nouvelles autorités libyennes" pour aider à la reconstruction du pays. Et sur le plan militaire, le texte reprend la position attentiste de l’OTAN. Plusieur pays redoutent en effet un engrenage militaire aux conséquences incalculables.