
Johannes Hann, commissaire pour la Politique Européenne de Voisinage, estime que « L'UE est prête à continuer l'appui aux réformes, en particulier celles visant la diversification de l'économie algérienne. Photo Commission européenne.
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EUROPE/ALGERIE. La Commission européenne a rendu public le 3 mai 2018 un rapport sur l’état d’avancement des relations UE-Algérie. Ce document prépare le 11eme conseil d’association UE-Algérie qui se déroulera le 14 mai à Bruxelles.
Le texte de 17 pages analyse l'évolution de l'Algérie. Au niveau économique, la Commission remarque que la dette publique reste modeste, à 17,7% du PIB. Elle constate le « taux de croissance relativement élevé » de l'Algérie, « grâce au maintien de niveaux de dépenses publiques depuis le début du choc pétrolier ». La baisse du prix du baril a entraîné une importante diminution des réserves de devises (près des deux tiers consommés), mais « le niveau actuel reste substantiel ».
Les critiques se font plus négatives quand la Commission aborde la question de la limitation des importations : quotas d'importations pour les véhicules, le ciment et suspension d’importation de près de 900 produits à partir de 2018.
Elle regrette l'instabilité législative et que « l'effet négatif de ces mesures sur les opérateurs de l’UE ait été amplifié par le manque de prévisibilité et de communication préalable des autorités algériennes ». « Ces mesures sont contraires aux clauses de l’Accord d’association qui régit, entre autres, les relations commerciales entre l’UE et l’Algérie » poursuit le rapport. Elles ont permis en 2017 l'équilibrage de la balance commerciale Algérie-UE.
La commission se félicite que le dialogue EU-Algérie se soit intensifié avec de nombreuses visites à tous les niveaux et dans tous les domaines, notamment la sécurité, la lutte antiterroriste et l'énergie, permettant des progrès sensibles en matière de justice, de pêche, d'agriculture, de recherche et de protection civile.
Johannes Hann, commissaire pour la Politique Européenne de Voisinage, estime que « L'UE est prête à continuer l'appui aux réformes, en particulier celles visant la diversification de l'économie algérienne. Nous espérons que cette coopération nous aidera à surmonter nos différends commerciaux et ouvrira la voie à plus d'investissements européens, créateurs d'emplois dans le pays. »
Le texte de 17 pages analyse l'évolution de l'Algérie. Au niveau économique, la Commission remarque que la dette publique reste modeste, à 17,7% du PIB. Elle constate le « taux de croissance relativement élevé » de l'Algérie, « grâce au maintien de niveaux de dépenses publiques depuis le début du choc pétrolier ». La baisse du prix du baril a entraîné une importante diminution des réserves de devises (près des deux tiers consommés), mais « le niveau actuel reste substantiel ».
Les critiques se font plus négatives quand la Commission aborde la question de la limitation des importations : quotas d'importations pour les véhicules, le ciment et suspension d’importation de près de 900 produits à partir de 2018.
Elle regrette l'instabilité législative et que « l'effet négatif de ces mesures sur les opérateurs de l’UE ait été amplifié par le manque de prévisibilité et de communication préalable des autorités algériennes ». « Ces mesures sont contraires aux clauses de l’Accord d’association qui régit, entre autres, les relations commerciales entre l’UE et l’Algérie » poursuit le rapport. Elles ont permis en 2017 l'équilibrage de la balance commerciale Algérie-UE.
La commission se félicite que le dialogue EU-Algérie se soit intensifié avec de nombreuses visites à tous les niveaux et dans tous les domaines, notamment la sécurité, la lutte antiterroriste et l'énergie, permettant des progrès sensibles en matière de justice, de pêche, d'agriculture, de recherche et de protection civile.
Johannes Hann, commissaire pour la Politique Européenne de Voisinage, estime que « L'UE est prête à continuer l'appui aux réformes, en particulier celles visant la diversification de l'économie algérienne. Nous espérons que cette coopération nous aidera à surmonter nos différends commerciaux et ouvrira la voie à plus d'investissements européens, créateurs d'emplois dans le pays. »