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MEDITERRANEE. La Commission européenne vient de lancer un programme d'investissements « zones sensibles » pour la Méditerranée (MeHSIP acronyme de « Mediterranean Hot Spot Investment Programme »). Doté d’une enveloppe de 2,1 milliards d'euros fournie par la Banque Européenne d'investissement, ce fonds vise à financer des opérations de dépollution sur des zones sensibles des pays de la Méditerranée méridionale et orientale, dans le cadre de l'initiative de la commission Horizon 2020.
44 projets prioritaires ont été arrêtés pour six pays (Egypte, Israël, Jordanie, Maroc, Syrie et Tunisie). Ils concernent principalement le traitement des eaux urbaines (57 % des fonds), les déchets municipaux (18 %) et les émissions industrielles (11 %).
44 projets prioritaires ont été arrêtés pour six pays (Egypte, Israël, Jordanie, Maroc, Syrie et Tunisie). Ils concernent principalement le traitement des eaux urbaines (57 % des fonds), les déchets municipaux (18 %) et les émissions industrielles (11 %).
Les eaux de la Méditerranée baignent 22 pays riverains qui regroupent plus de 400 millions d'habitants dont 143 millions résident dans les zones côtières. À ceux-ci s'ajoutent chaque année 175 millions de visiteurs.
Plus de la moitié des agglomérations urbaines méditerranéennes de plus de 100 000 habitants ne disposent pas de stations d'épuration de leurs eaux résiduaires, 60 % d'entre elles déversent directement leurs eaux usées dans la mer. Plus de 80 % des décharges des pays de la Méditerranée méridionale et orientale ne sont pas contrôlées.
Pratiquement clos, le milieu marin méditerranéen est particulièrement exposé au déversement de déchets agricoles, de particules en suspension dans l'air et d'eaux de ruissellement chargés d'agents pathogènes, de métaux lourds, de matières organiques polluantes, d'huiles et de substances radioactives.
Plus de la moitié des agglomérations urbaines méditerranéennes de plus de 100 000 habitants ne disposent pas de stations d'épuration de leurs eaux résiduaires, 60 % d'entre elles déversent directement leurs eaux usées dans la mer. Plus de 80 % des décharges des pays de la Méditerranée méridionale et orientale ne sont pas contrôlées.
Pratiquement clos, le milieu marin méditerranéen est particulièrement exposé au déversement de déchets agricoles, de particules en suspension dans l'air et d'eaux de ruissellement chargés d'agents pathogènes, de métaux lourds, de matières organiques polluantes, d'huiles et de substances radioactives.