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GRÈCE. Réuni à Bucarest dans le cadre de l'Eurogroupe, les ministres des finances de l'Union européenne se sont félicités, vendredi 5 avril 2019 en étudiant le cas de la Grèce, de "l'adoption d'un budget pour 2019, qui devrait permettre de réaliser l'objectif d'excédent primaire de 3,5% du PIB et de mener à bien d'importantes réformes structurelles notamment des opérations de privatisation clefs".
Leur appréciation découle d'un rapport au titre de la surveillance renforcée de ce pays publié en février 2019 par la Commission européenne.
"Les autorités grecques ont réaffirmé leur engagement général à poursuivre la mise en oeuvre de toutes les réformes clefs adoptées dans le cadre du programme MES (NDLR : Mécanisme européen de stabilité), en particulier en ce qui concerne l'élargissement de l'assiette de l'impôt sur le revenu et d'autres réformes fiscales visant à garantir des mesures favorables à la croissance et des programmes sociaux ciblés", note un communiqué de l'Eurogroupe suite à la réunion.
Les ministres invitent Athènes à continuer ces réformes afin de "garantir un cadre efficace aux enchères électroniques, mettre en oeuvre le plan d'action d'insolvabilité des ménages dans le but de résorber le retard de traitement des dossiers d'ici la fin 2021, et améliorer la gestion des garanties de prêt".
L'Eurogroupe surveillera également avec acuité l'évolution des salaires en 2019 en Grèce et analyseront notamment les effets de la récente augmentation de 11% du salaire minimum (en janvier 2019) et l'évolution des négociations collectives sur l'emploi et la compétitivité.
Après trois perfusions pour un total de 288,7 mrds€, la Grèce est sortie en août 2018 de ses programmes d'assistance financière. elle se trouve cependant toujours sous "surveillance renforcée" de la Commission européenne jusqu'en 2022, pour éviter toute rechute.
L'Eurogroupe évoquera à nouveau la situation du pays après l'édition d'un nouveau rapport de surveillance renforcée, prévu en juin 2019.
Leur appréciation découle d'un rapport au titre de la surveillance renforcée de ce pays publié en février 2019 par la Commission européenne.
"Les autorités grecques ont réaffirmé leur engagement général à poursuivre la mise en oeuvre de toutes les réformes clefs adoptées dans le cadre du programme MES (NDLR : Mécanisme européen de stabilité), en particulier en ce qui concerne l'élargissement de l'assiette de l'impôt sur le revenu et d'autres réformes fiscales visant à garantir des mesures favorables à la croissance et des programmes sociaux ciblés", note un communiqué de l'Eurogroupe suite à la réunion.
Les ministres invitent Athènes à continuer ces réformes afin de "garantir un cadre efficace aux enchères électroniques, mettre en oeuvre le plan d'action d'insolvabilité des ménages dans le but de résorber le retard de traitement des dossiers d'ici la fin 2021, et améliorer la gestion des garanties de prêt".
L'Eurogroupe surveillera également avec acuité l'évolution des salaires en 2019 en Grèce et analyseront notamment les effets de la récente augmentation de 11% du salaire minimum (en janvier 2019) et l'évolution des négociations collectives sur l'emploi et la compétitivité.
Après trois perfusions pour un total de 288,7 mrds€, la Grèce est sortie en août 2018 de ses programmes d'assistance financière. elle se trouve cependant toujours sous "surveillance renforcée" de la Commission européenne jusqu'en 2022, pour éviter toute rechute.
L'Eurogroupe évoquera à nouveau la situation du pays après l'édition d'un nouveau rapport de surveillance renforcée, prévu en juin 2019.