
Alexis Tsipras voulait offrir un 13e mois aux retraités les plus modestes (photo : UE)
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GRECE. L'Eurogroupe n'a pas du tout apprécié les mesures proposées par Alexis Tsipras sur les petites retraites et les îles les plus touchées par la crise migratoire. En représailles, le créancier européen suspend la réduction de la dette grecque. Bruxelles envisageait de ne pas déclencher la hausse automatique en 2017 des taux d'intérêt sur les prêts contractés par la Grèce et prévoyait d'allonger les délais de remboursement.
"Le programme d'aide à la Grèce ne peut être un succès que si tous les participants se tiennent à l'accord. Il est impératif que les mesures ne soient pas décidées de façon unilatérale ou annulées sans préavis", estime Wolfgang Schaübe, ministre allemand des Finances à l'origine d'idée d'une telle rétorsion. Reprise officiellement par le porte-parole du président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem.
Michel Sapin, ministre français de l'Economie et des Finances, s'est désolidarisé de cette position : "les expressions individuelles ne sont pas des expressions collectives de l'Eurogroupe" a-t-il indiqué, jeudi 15 décembre 2016. Selon lui, "les dispositions d'allégement de la dette seront mises en oeuvre."
Le premier ministre grec entend rétablir le 13e mois pour les retraités modestes (qui gagne moins de 850 € par mois soit 1,6 million de personnes) et reporter la hausse de la TVA sur les îles grecques de la mer Egée qui croulent sous le nombre d'arrivées de migrants. Deux entorses au plan d'austérité, exigé par les créanciers contre l'aide financière au pays, qui coûteraient 617 M€ au budget grec.
La dette grecque s'élève aujourd'hui à 315 mrds€, soit 180% de son PIB.
Lors de sa dernière réunion, lundi 5 décembre 2016, l'Eurogroupe se félicitait pourtant "des progrès accomplis à ce jour" et invitait "les autorités grecques et les institutions à reprendre rapidement les négociations et à se mettre d'accord sur un train de réformes partagé par toutes les parties prenantes."
Lire aussi :Le FMI critique les mesures d'austérité supplémentaires demandées à la Grèce
"Le programme d'aide à la Grèce ne peut être un succès que si tous les participants se tiennent à l'accord. Il est impératif que les mesures ne soient pas décidées de façon unilatérale ou annulées sans préavis", estime Wolfgang Schaübe, ministre allemand des Finances à l'origine d'idée d'une telle rétorsion. Reprise officiellement par le porte-parole du président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem.
Michel Sapin, ministre français de l'Economie et des Finances, s'est désolidarisé de cette position : "les expressions individuelles ne sont pas des expressions collectives de l'Eurogroupe" a-t-il indiqué, jeudi 15 décembre 2016. Selon lui, "les dispositions d'allégement de la dette seront mises en oeuvre."
Le premier ministre grec entend rétablir le 13e mois pour les retraités modestes (qui gagne moins de 850 € par mois soit 1,6 million de personnes) et reporter la hausse de la TVA sur les îles grecques de la mer Egée qui croulent sous le nombre d'arrivées de migrants. Deux entorses au plan d'austérité, exigé par les créanciers contre l'aide financière au pays, qui coûteraient 617 M€ au budget grec.
La dette grecque s'élève aujourd'hui à 315 mrds€, soit 180% de son PIB.
Lors de sa dernière réunion, lundi 5 décembre 2016, l'Eurogroupe se félicitait pourtant "des progrès accomplis à ce jour" et invitait "les autorités grecques et les institutions à reprendre rapidement les négociations et à se mettre d'accord sur un train de réformes partagé par toutes les parties prenantes."
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