
Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe, donne enfin satisfaction à Athènes (photo : F.Dubessy)
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GRÈCE. Enfin ! Après des mois de suspens, jeudi 15 juin 2017 au soir à Luxembourg, l'Eurogroupe a décidé de débloquer le versement d'une nouvelle tranche de 8,5 mrds€ pour la Grèce. Cette somme - qui provient du troisième plan d'aide octroyé en août 2015 et d'un montant total de 86 mrds€ - va permettre à Athènes de rembourser ses échéances prévues à fin juillet 2017. Et surtout d'éviter une nouvelle crise financière.
Les ministres des Finances de la zone euro jugent que le gouvernement grec a rempli sa part du contrat en décidant non seulement de s'aligner sur de nouvelles mesures d'austérités réclamées par ses créanciers (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Mécanisme européen de stabilité) mais en les faisant aussi voter dans la foulée par son Parlement.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive pas seule, Alexis Tsipras, le premier ministre grec, s'est vu promettre "si nécessaire", des allégements de la dette grecque qui atteint, à plus de 320 mrds€, près de 180% de son PIB. L'Eurogroupe envisage un étalement des paiements (extension de la maturité de la dette) de quinze ans supplémentaires ce qui offrirait un véritable ballon d'oxygène à la Grèce. D'autant plus que les ministres des Finances sont prêts à aller plus loin en exigeant à partir de 2022 plus qu'un surplus primaire (avant paiement des dettes) proche de 2%.
Mieux encore, le FMI - qui n'a pas encore participé au troisième plan d'aide - affirme qu'il y apportera 2 mrds€ sous forme de prêts. A une condition toutefois : que la dette soit jugée soutenable. L'organisme de Bretton Woods n'ouvre en effet les cordons de la bourse que s'il est certain de pouvoir être remboursé.
La Grèce avait bien rendez-vous avec son avenir ce 15 juin. Et ça c'est plutôt bien passé.
Les ministres des Finances de la zone euro jugent que le gouvernement grec a rempli sa part du contrat en décidant non seulement de s'aligner sur de nouvelles mesures d'austérités réclamées par ses créanciers (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Mécanisme européen de stabilité) mais en les faisant aussi voter dans la foulée par son Parlement.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive pas seule, Alexis Tsipras, le premier ministre grec, s'est vu promettre "si nécessaire", des allégements de la dette grecque qui atteint, à plus de 320 mrds€, près de 180% de son PIB. L'Eurogroupe envisage un étalement des paiements (extension de la maturité de la dette) de quinze ans supplémentaires ce qui offrirait un véritable ballon d'oxygène à la Grèce. D'autant plus que les ministres des Finances sont prêts à aller plus loin en exigeant à partir de 2022 plus qu'un surplus primaire (avant paiement des dettes) proche de 2%.
Mieux encore, le FMI - qui n'a pas encore participé au troisième plan d'aide - affirme qu'il y apportera 2 mrds€ sous forme de prêts. A une condition toutefois : que la dette soit jugée soutenable. L'organisme de Bretton Woods n'ouvre en effet les cordons de la bourse que s'il est certain de pouvoir être remboursé.
La Grèce avait bien rendez-vous avec son avenir ce 15 juin. Et ça c'est plutôt bien passé.