
Alors que la parité de l'euro face au dollar devient de plus en plus floue, les pays de la zone euro vont se réunir pour sauver la Grèce et éviter la contagion (photo F.Dubessy)
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EUROPE. En plein cœur de l'affaire grecque et des risques de contagions à d'autres pays, Herman Van Rompuy, président de l'Union européenne, a décidé de convoquer un sommet des pays de la zone euro (Eurogroupe) "autour du 10 mai 2010".
Cette annonce du 28 avril 2010 arrive alors que les bourses dévissent et que l'euro est tombé à son niveau le plus bas depuis un an face au dollar.
Face à la difficulté de la situation, mercredi 27 avril 2010 dans l'après-midi Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fonds monétaire international (FMI), et Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE) ont tenu une conférence de presse commune au Parlement allemand à Berlin. Leur objectif, faire infléchir Angela Merkel, la chancelière allemande qui ne semble pas se résoudre à ouvrir le porte-monnaie germanique. Elle a toutefois déclaré le même jour, "il est évident que les négociations entre le gouvernement grec, la Commission européenne et le Fonds monétaire international doivent être accélérées."
Mercredi 27 avril 2010, Georges Papandréou, le premier ministre grec, n'hésitait pas à tirer le signal d'alarme et à demander la solidarité : "Il faut que l'Europe et la zone euro dans un effort commun entravent ce feu pour l'empêcher de se propager à l'économie européenne et mondiale... Le fardeau de la responsabilité historique ne pèse pas seulement sur la Grèce mais il y a aussi une responsabilité historique de l'Europe."
Par ces propos, le premier ministre grec vise surtout le Portugal mais aussi l'Espagne, l'Italie et l'Irlande qui pourraient vite connaître une situation aussi dramatique si l'Europe montre son incapacité à régler correctement le cas grec.
Selon le Financial Times, le FMI pourrait porter sa part de prêt à 25 mds € au lieu des 10 mds annoncés. Cette somme venant s'ajouter aux 35 mds prêtés par les pays de la zone euro.
Lire aussi : La Grèce se résout à demander l'aide financière de l'Europe et du FMI
Grèce : un soutien difficile mais un enjeu pour toute la zone euro
Les pays du l'Europe du sud creusent le déficit public de la zone euro en 2009
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Mercredi 27 avril 2010, Georges Papandréou, le premier ministre grec, n'hésitait pas à tirer le signal d'alarme et à demander la solidarité : "Il faut que l'Europe et la zone euro dans un effort commun entravent ce feu pour l'empêcher de se propager à l'économie européenne et mondiale... Le fardeau de la responsabilité historique ne pèse pas seulement sur la Grèce mais il y a aussi une responsabilité historique de l'Europe."
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Selon le Financial Times, le FMI pourrait porter sa part de prêt à 25 mds € au lieu des 10 mds annoncés. Cette somme venant s'ajouter aux 35 mds prêtés par les pays de la zone euro.
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