
Rajab Khalil, directeur général de Libya Enterprise, va favoriser la création de PME en Libye (photo F.Dubessy)
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Econostrum.info : Comment se situe aujourd'hui la Libye d'un point de vue économique ?
Rajab Khalil : L'une des raisons pour lesquelles les citoyens libyens se sont soulevés contre le régime précédant est d'ordre économique. L'ancien pouvoir ne gérait pas les revenus du pays de la meilleure manière, appliquait de mauvaises procédures pour développer l'économie, il existait beaucoup de corruption et peu de probité.
Avant la révolution, il n'existait aucun financement pour les PME, ni de la part du gouvernement, ni des institutions financières.
Cependant, dès la fin de la révolution nous avons commencé à prendre des mesures pour réformer la législation économique en Libye.
Le gouvernement actuel continue à travailler sur la préparation de nouvelles lois pour offrir un meilleur environnement économique pour le secteur privé. Cette nouvelle législation aidera le secteur privé à jouer un vrai rôle dans l'économie libyenne par le biais notamment de fonds islamiques pour financer les PME. Ils répondent à une véritable demande.
Rajab Khalil : L'une des raisons pour lesquelles les citoyens libyens se sont soulevés contre le régime précédant est d'ordre économique. L'ancien pouvoir ne gérait pas les revenus du pays de la meilleure manière, appliquait de mauvaises procédures pour développer l'économie, il existait beaucoup de corruption et peu de probité.
Avant la révolution, il n'existait aucun financement pour les PME, ni de la part du gouvernement, ni des institutions financières.
Cependant, dès la fin de la révolution nous avons commencé à prendre des mesures pour réformer la législation économique en Libye.
Le gouvernement actuel continue à travailler sur la préparation de nouvelles lois pour offrir un meilleur environnement économique pour le secteur privé. Cette nouvelle législation aidera le secteur privé à jouer un vrai rôle dans l'économie libyenne par le biais notamment de fonds islamiques pour financer les PME. Ils répondent à une véritable demande.
La Libye recherche des consultants
Quel est le rôle de Libya enterprise ?
R.K. : il s'agit d'une agence gouvernementale dépendant du ministère de l'Économie et créée pour la promotion des investissements et le développement des PME en Libye.
Des investissements étrangers commencent à entrer aujourd'hui en Libye. Ils sont aujourd'hui autorisés. Ces investisseurs doivent posséder une connaissance spécifique de la Libye qui reste un pays à part dans la région.
Pour favoriser la création de PME, nous allons créer des incubateurs et des centres d'affaires dans toute la Libye. Tout Libyen y aura accès et particulièrement la jeunesse qui a besoin de supports techniques pour fonder ses propres affaires.
Nous sommes le seul pays du "printemps arabe" à disposer de ressources en pétrole et en gaz. Ce grand avantage nous permettrait de financer les PME.
Mais, nos banques et nos institutions financières ne sont pas à la hauteur. Nous devons donc d'abord restructurer les institutions gouvernementales pour renforcer leurs capacités en soutenant la formation de leurs salariés. Ils doivent pouvoir apporter des services à forte valeur ajoutée.
La Libye dispose de ressources, mais aussi de la volonté d'améliorer sa situation économique. Nous espérons mettre tout cela en place le plus vite possible. Nous avons besoin de transfert de connaissances. Prochainement, nous ferons donc appel à des partenaires internationaux pour travailler à cet objectif, avec Libya Enterprise. Nous recherchons des consultants et des spécialistes de l'organisation.
R.K. : il s'agit d'une agence gouvernementale dépendant du ministère de l'Économie et créée pour la promotion des investissements et le développement des PME en Libye.
Des investissements étrangers commencent à entrer aujourd'hui en Libye. Ils sont aujourd'hui autorisés. Ces investisseurs doivent posséder une connaissance spécifique de la Libye qui reste un pays à part dans la région.
Pour favoriser la création de PME, nous allons créer des incubateurs et des centres d'affaires dans toute la Libye. Tout Libyen y aura accès et particulièrement la jeunesse qui a besoin de supports techniques pour fonder ses propres affaires.
Nous sommes le seul pays du "printemps arabe" à disposer de ressources en pétrole et en gaz. Ce grand avantage nous permettrait de financer les PME.
Mais, nos banques et nos institutions financières ne sont pas à la hauteur. Nous devons donc d'abord restructurer les institutions gouvernementales pour renforcer leurs capacités en soutenant la formation de leurs salariés. Ils doivent pouvoir apporter des services à forte valeur ajoutée.
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