
Le nouveau Renault Espace (photo Renault)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le FMI critique la lenteur dans la mise en œuvre des réformes au Liban
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
FRANCE. L'État français va acquérir jusqu'à 4,73% de parts supplémentaires au capital de Renault pour porter à 19,74% sa participation dans le constructeur automobile. Effectuée mercredi 8 avril 2015, cette annonce préfigure une volonté de disposer de droits de vote doubles à l'issue de l'assemblée générale du groupe prévue jeudi 30 avril 2015.
Le coût de cette montée dans le capital, avec l'achat de 14 millions d'actions au maximum, est évaluée entre 814 M€ et 1,232 mrds€ selon les ministères de l'Économie et des Finances.
Le coût de cette montée dans le capital, avec l'achat de 14 millions d'actions au maximum, est évaluée entre 814 M€ et 1,232 mrds€ selon les ministères de l'Économie et des Finances.
"Cette opération est parfaitement conforme à la nouvelle doctrine de l’État actionnaire, qui consiste à avoir une gestion active de son portefeuille : elle consiste à utiliser les outils qui sont à la disposition de tous les investisseurs ; elle a pour but de conforter le poids de l’État actionnaire dans la gouvernance de la société, avec le souci de protéger ses intérêts de long terme, qui sont les mêmes que ceux de tous les actionnaires de long terme, et particulièrement ceux des actionnaires salariés de Renault. L’ensemble des actionnaires désireux d’accompagner l’entreprise sur le long terme pourront ainsi contribuer à sa stabilité.
Cette opération illustre également l’importance stratégique que revêt aux yeux du gouvernement la participation de l’État au capital de Renault. Elle ne préfigure en aucun cas un mouvement durable à la hausse ou à la baisse sur sa participation au capital de l’entreprise" précise le communiqué publié mercredi 8 avril 2015 par Emmanuel Macron et Michel Sapin.