
Marc Reverchon, X Pont, a été durant 7 ans directeur du développement du port de Marseille. (Photo NBC)
FRANCE. Et un mandat de plus pour Marc Reverchon, élu président du Conseil de développement portuaire (CDP) de Marseille, avec 22 voix sur les 34 personnalités présentes.
Président de l’Union maritime de Marseille-Fos, président du Cluster Paca Logistique, le directeur général de la Compagnie Méridionale de Navigation a été désigné par ses pairs pour mener à bien la nouvelle politique portuaire réformée par la loi du 4 juillet 2008.
Finie la présence du Commissaire du gouvernement aux Conseils d’administration… Désormais, les professionnels portuaires prennent l’avenir de leur port en main avec cette possibilité d’agir sur la gestion du port menée au quotidien par le directoire aux côtés du Conseil de surveillance.
« Le CDP joue le rôle d’une assemblée d’actionnaires. Il représente les intérêts de ceux qui possèdent notre territoire et qui ne pouvaient pas s’exprimer au sein du Conseil d’administration », a expliqué Patrick Daher, président du Conseil de surveillance du Grand port Maritime de Marseille GPMM.
Président de l’Union maritime de Marseille-Fos, président du Cluster Paca Logistique, le directeur général de la Compagnie Méridionale de Navigation a été désigné par ses pairs pour mener à bien la nouvelle politique portuaire réformée par la loi du 4 juillet 2008.
Finie la présence du Commissaire du gouvernement aux Conseils d’administration… Désormais, les professionnels portuaires prennent l’avenir de leur port en main avec cette possibilité d’agir sur la gestion du port menée au quotidien par le directoire aux côtés du Conseil de surveillance.
« Le CDP joue le rôle d’une assemblée d’actionnaires. Il représente les intérêts de ceux qui possèdent notre territoire et qui ne pouvaient pas s’exprimer au sein du Conseil d’administration », a expliqué Patrick Daher, président du Conseil de surveillance du Grand port Maritime de Marseille GPMM.
Les entreprises au gouvernail portuaire

Trois présidents pour un port : Patrick Daher, Jean-Claude Terrier et Marc Reverchon. (Photo NBC)
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Convaincu de la nécessité de dépoussiérer le fonctionnement des ports, Marc Reverchon a mené tambour battant depuis 2007, aux côtés de Jacques Pfister, président de la Chambre de Commerce et d’industrie de Marseille-Provence et de Stéphane Brousse, président de l’Union pour les Entreprises des Bouches-du-Rhône, une vaste opération de lobbying auprès du gouvernement pour favoriser un retour à la compétitivité perdue des ports français au profit de terminaux, voire de ports étrangers, eux entièrement privatisés.
Brandissant hier les 60 pages qui constituent le projet stratégique du port de Marseille, Marc Reverchon voit enfin la concrétisation de cette réforme tant attendue : « Ce document est bien réel. On va vraiment pouvoir commencer à travailler », a-t-il lâché.
Le document remis aux membres du CDP est la déclinaison locale de la loi réformant les ports et dont la clé de voute est le commandement unique des terminaux, gérés par des entreprises privés et non plus par l’Etablissement industriel et commercial (à quelques exceptions près).
Brandissant hier les 60 pages qui constituent le projet stratégique du port de Marseille, Marc Reverchon voit enfin la concrétisation de cette réforme tant attendue : « Ce document est bien réel. On va vraiment pouvoir commencer à travailler », a-t-il lâché.
Le document remis aux membres du CDP est la déclinaison locale de la loi réformant les ports et dont la clé de voute est le commandement unique des terminaux, gérés par des entreprises privés et non plus par l’Etablissement industriel et commercial (à quelques exceptions près).
Transferts des terminaux portuaires et externalisation de la maintenance
Ce plan stratégique, dans sa nouvelle version, présente un transfert des terminaux de Graveleau, des Tellines et du terminal minéralier à l’Ouest, et prévoit à l’Est un transfert du terminal à conteneurs de Mourepiane avec une « externalisation » de la maintenance des outillages et un appel à projets pour les activités de levage et pour le terminal conventionnel.
Une réflexion est en cours s’agissant des terminaux voyageurs. Vision précise, en revanche, pour les terminaux vracs liquides qui seront gérés par le biais d’une filiale dans laquelle le port sera majoritaire, ce dernier invoquant des « raisons stratégiques » au niveau de l’approvisionnement énergétique de la France.
Lire aussi Le projet stratégique du port de Marseille
Une réflexion est en cours s’agissant des terminaux voyageurs. Vision précise, en revanche, pour les terminaux vracs liquides qui seront gérés par le biais d’une filiale dans laquelle le port sera majoritaire, ce dernier invoquant des « raisons stratégiques » au niveau de l’approvisionnement énergétique de la France.
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