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ESPAGNE. Les créanciers d'Abengoa (5,8 mrds€ de chiffre d'affaires en 2015) acceptent de lui accorder sept mois de sursis, le temps de réussir sa restructuration pour éviter la faillite.
Plombé par une dette de 9,395 mrds€ (au 31 décembre 2015), le géant espagnol des énergies renouvelables disposait d'un délai jusqu'au 28 mars 2016 pour trouver une entente avec ses créanciers (et notamment six banques : Santander, CaixaBank, Banco Popular, Bankia, HSBC et le Crédit Agricole) sur son plan de viabilité économique et financier. La signature de ce texte par 75,04% de ses créanciers (contre 60% minimum exigés par la justice pour valider le plan) débouche sur un gel de procédure, jusqu'à fin octobre 2016. Ceci empêche toute vente ou demande de paiement anticipés de leurs participations.
De nombreux fonds verts ainsi que l'Etat espagnol (400 M€) détiennent également une partie de cette dette.
Numéro un mondial de la production solaire, le groupe andalou se développe également dans les biocarburants, le recyclage de déchets (aluminium et zinc) et la transformation d'eau salée en eau potable.
En crise financière depuis 2013, Abengoa tente depuis novembre 2015, avec sa nouvelle équipe dirigeante, de se restructurer.
Sans cet accord, le tribunal de commerce de Séville l'aurait obligé à se déclarer en dépôt de bilan. En cas de faillite, Abengoa deviendrait la plus importante défaillance d'entreprise de l'histoire d'Espagne.
Outre une réduction de la dette de 4,9 mrds€, Abengoa s'engage à céder des actifs principalement dans les biocarburants et dans ses usines de dessalement d'eau de mer. Ses filiales aux États-Unis (où le groupe dispose d'une centrale solaire thermodynamique en Arizona) devraient être placées sous la protection de la loi sur les faillites.
Créé en 1941 à Séville par la famille Benjumea (dont la participation va fondre de 51 à 2,5% du capital) autour d'une activité de fabrication de compteurs électriques, Abengoa emploie 24 300 salariés dans quatre-vingt pays et réalise 88% de son chiffre d'affaires en dehors de l'Espagne.
Plombé par une dette de 9,395 mrds€ (au 31 décembre 2015), le géant espagnol des énergies renouvelables disposait d'un délai jusqu'au 28 mars 2016 pour trouver une entente avec ses créanciers (et notamment six banques : Santander, CaixaBank, Banco Popular, Bankia, HSBC et le Crédit Agricole) sur son plan de viabilité économique et financier. La signature de ce texte par 75,04% de ses créanciers (contre 60% minimum exigés par la justice pour valider le plan) débouche sur un gel de procédure, jusqu'à fin octobre 2016. Ceci empêche toute vente ou demande de paiement anticipés de leurs participations.
De nombreux fonds verts ainsi que l'Etat espagnol (400 M€) détiennent également une partie de cette dette.
Numéro un mondial de la production solaire, le groupe andalou se développe également dans les biocarburants, le recyclage de déchets (aluminium et zinc) et la transformation d'eau salée en eau potable.
En crise financière depuis 2013, Abengoa tente depuis novembre 2015, avec sa nouvelle équipe dirigeante, de se restructurer.
Sans cet accord, le tribunal de commerce de Séville l'aurait obligé à se déclarer en dépôt de bilan. En cas de faillite, Abengoa deviendrait la plus importante défaillance d'entreprise de l'histoire d'Espagne.
Outre une réduction de la dette de 4,9 mrds€, Abengoa s'engage à céder des actifs principalement dans les biocarburants et dans ses usines de dessalement d'eau de mer. Ses filiales aux États-Unis (où le groupe dispose d'une centrale solaire thermodynamique en Arizona) devraient être placées sous la protection de la loi sur les faillites.
Créé en 1941 à Séville par la famille Benjumea (dont la participation va fondre de 51 à 2,5% du capital) autour d'une activité de fabrication de compteurs électriques, Abengoa emploie 24 300 salariés dans quatre-vingt pays et réalise 88% de son chiffre d'affaires en dehors de l'Espagne.