
Pedro Sanchez, nouveau premier ministre espagnol. (photo : Pool Moncloa/JM Guadrado)
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ESPAGNE. Le nouveau gouvernement socialiste espagnol ne semble pas handicapé par la faiblesse de sa « majorité relative » au parlement (84 sièges sur 350). Il vient d'annoncer aux ministres des finances de la zone euro qu'il ne respecterait pas les engagements pris par son prédécesseur. Les prévisions de l'Espagne en matière de déficit budgétaire passent donc de 2,2 à 2,7% pour 2018 et de 1,3 à 1,8% pour 2019. Des taux suffisants pour permettre à l'Espagne de sortir dès 2018 de la procédure de sanction pour déficit excessif engagée par la Commission européenne.
A l'occasion d'une conférence de presse donnée à Bruxelles jeudi 12 juillet, le ministre des finances espagnol, Nadia Calvino, a expliqué que les engagements pris par l'ancien gouvernement auraient contraint l'Espagne à de nouvelles mesures d'austérité « infiniment préjudiciables au redressement économique » et donc à l'emploi, alors que l'Espagne est le pays qui affiche le taux de chômage le plus important d'Europe après la Grèce.
L'Espagne à mis la barre à gauche avec toute une série de mesures économiques et politiques annoncée ces derniers jours par le premier ministre Pedro Sanchez. Le gouvernement prévoit ainsi d'augmenter les impôts des entreprises et de revenir sur l'impunité dont bénéficiaient les auteurs de crimes politiques sous la dictature franquiste.
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