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Le chômage des jeunes demeure très préoccupant (graphique : OCDE)
ESPAGNE. Dans son étude sur l'Espagne, l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) incite le pays à "maintenir la dynamique de la réforme pour stimuler la reprise économique et favoriser une croissance inclusive".
Publié mardi 14 mars 2017, ce rapport recommande la poursuite de la réduction de la précarité tout en augmentant la pression fiscale directe et indirecte.
Si le taux de chômage chute depuis 2013, il demeure toujours très élevé avec un taux de 18,6%, et même 42,7% pour les moins de vingt-cinq ans. Un marché de l'emploi très fluctuant puisque 25% des salariés ne bénéficie que d'un contrat de travail temporaire. Il s'agit du second taux parmi les trente-cinq membres de l'OCDE, juste derrière celui affiché par la Pologne. Une situation d'autant plus précaire que "seul un salarié sur dix occupant un emploi temporaire peut espérer être ensuite embauché à durée indéterminée", souligne le rapport. Selon ce texte, Madrid devrait "se concentrer sur la qualité de l'emploi pour s'assurer que les avantages de la croissance soient mieux partagés parmi la population". L'OCDE pointe la trop faible productivité lié au faible taux d'innovation et aux obstacles à la création d'emplois.
Publié mardi 14 mars 2017, ce rapport recommande la poursuite de la réduction de la précarité tout en augmentant la pression fiscale directe et indirecte.
Si le taux de chômage chute depuis 2013, il demeure toujours très élevé avec un taux de 18,6%, et même 42,7% pour les moins de vingt-cinq ans. Un marché de l'emploi très fluctuant puisque 25% des salariés ne bénéficie que d'un contrat de travail temporaire. Il s'agit du second taux parmi les trente-cinq membres de l'OCDE, juste derrière celui affiché par la Pologne. Une situation d'autant plus précaire que "seul un salarié sur dix occupant un emploi temporaire peut espérer être ensuite embauché à durée indéterminée", souligne le rapport. Selon ce texte, Madrid devrait "se concentrer sur la qualité de l'emploi pour s'assurer que les avantages de la croissance soient mieux partagés parmi la population". L'OCDE pointe la trop faible productivité lié au faible taux d'innovation et aux obstacles à la création d'emplois.
Augmenter les impôts indirects
En dehors de ce point noir, selon l'OCDE, l'Espagne devient cependant l'une des économies les plus dynamiques de la zone euro et voit désormais dans son rétroviseur la crise de 2008-2013. Son PIB a connu une croissance de 3,2% en 2015 comme en 2016. Elle devrait atteindre les 2,5% en 2017 (contre 2,3% estimés précédemment par le même organisme).
"L'Espagne est la preuve que les réformes fonctionnent", indiquait Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, lors de la présentation de ce rapport. Le pays mène depuis 2011 des réformes du marché de l'emploi et de la fiscalité pour redresser son économie.
Les rédacteurs de l'enquête estiment cependant que le gouvernement espagnol pourrait plus jouer sur sa fiscalité pour réduire la dette publique (100% du PIB) et disposer ainsi d'une meilleure marge budgétaire. Ils recommandent l'augmentation de certains impôts indirects comme la TVA, les taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool. Ainsi qu'une refonte des nombreuses exemptions sur l'impôt sur le revenu (réductions et crédit d'impôt).
Voir l'étude économique 2017 sur l'Espagne de l'OCDE en anglais
Voir l'étude économique 2017 sur l'Espagne de l'OCDE en espagnol
"L'Espagne est la preuve que les réformes fonctionnent", indiquait Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, lors de la présentation de ce rapport. Le pays mène depuis 2011 des réformes du marché de l'emploi et de la fiscalité pour redresser son économie.
Les rédacteurs de l'enquête estiment cependant que le gouvernement espagnol pourrait plus jouer sur sa fiscalité pour réduire la dette publique (100% du PIB) et disposer ainsi d'une meilleure marge budgétaire. Ils recommandent l'augmentation de certains impôts indirects comme la TVA, les taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool. Ainsi qu'une refonte des nombreuses exemptions sur l'impôt sur le revenu (réductions et crédit d'impôt).
Voir l'étude économique 2017 sur l'Espagne de l'OCDE en anglais
Voir l'étude économique 2017 sur l'Espagne de l'OCDE en espagnol